30.9.05

Des cartes dans la cité.

Dans un épisode de Sex and The City, Carrie Bradshaw tombait amoureuse d'une beau garçon qui collectionnait les cartes à jouer trouvées dans les rues.
C'était une idée amusante mais comme une autre. Une idée de scénariste farfelu. Qu'est ce que pourrais bien faire une carte à jouer dans une rue, franchement?
Pourtant, depuis cet épisode, J'ai trouvé, moi aussi, des cartes à jouer dans la rue... Au début, lorsque j'ai vu la première, je me suis dit que c'était rigolo cette coïncidence. Mais depuis, j'en ai trouvé dans différents endroits (même dans une rue de Mamers). Ca ne peut pas être une coïncidence... Il y a bel et bien des cartes à jouer qui trainent dans nos rues. Ce matin encore, dans une rafale de vent, une de ces cartes (un 3 de pique) voletait sur la Place des Fêtes.
Deux options s'imposent. Soit je suis un personnage de feuilleton américain sans le savoir; soit des jeux de cartes entiers se balladent dans nos villes, sans surveillance.

Leçon # 4

"TOUT VA BIEN, JE VAIS BIEN"

Leçon danyboonesque pour une nouvelle vie Alexandrine

29.9.05

Souvenirs lointains

Τά ζοά τρέχει

Leçon # 3

" Quand t'as la joie au coeur, frappe des mains !
Quand t'as la joie au coeur, frappe des mains !
Quand t'as la joie au coeur, quand t'as la joie au coeur,
Quand t'as la joie coeur, frappe des mains !
Youpi yaya ! Youpi youpi ya !
Youpi yaya ! Youpi youpi ya ! "
Leçon enfantine (la vérité sort de la bouche des enfants, c'est bien connu) pour la vie meilleure d'Alexandre.

Moi je veux ça aussi !


Je suis resté au moins une bonne minute devant cette affiche, dans le métro.
Elle m'intrigue.
Je ne sais pas qui est ce peintre (je ne le connais que de nom); je ne sais rien de sa vie, rien de son oeuvre. Cependant, ce personnage (détail des Funérailles d'Atala) m'impressionne. Je le trouve beau.
La musculature tout d'abord. Un torse pareil des bras commes ça, c'est au moins 5 ans à 8h00 par jour, tous les jours au Club Gym de la rue des Fillettes.
Le visage ensuite. La grande tristesse qui s'y lit; le désespoir presque. Il y a cette bouche charnue saisie dans ce rictus comme lorsqu'on pleure et que la bouche se déforme toute seule et nerveusement. Il y a ce nez magnifique et altier. Il y a cet oeil ombrageux par ce trait de sourcil. Et ces cheveux noirs...
Rien que pour pouvoir voir ce personnage là, sur une toile, j'ai envie de découvrir cette exposition au Louvre.

Du premier coup.

"Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région."
Et il disait qu'il ne l'aurait jamais... Ce que ça fait dire le manque de confiance en soi...
L'homme à la moto d'Edith Piaf

Pensée de la veille.

Une clim' trop froide rend le cou plus dur que n'importe quel coup d'esquimo.
Pensée (presque coincée) Alexandrine.

28.9.05

Insomnies

Démons de mes nuits, pourvoyeurs d'idées bancales; agitateurs de rêves fantasmés; provocateurs de tourner en rond... Démons de minuit, démons de une heure, de deux heures, de trois heures, démons de quatre heures
Vous voulez pas me lâcher là ! Parce que vraiment, j'ai envie de dormir, là maintenant...

27.9.05

))<>((


Un petit bijou sensible et attachant et émouvant mais jamais mièvre. Un film intelligent sur les rapports de l'attraction amoureuse. Une sorte de puzzle humaniste d'un quartier américain avec pour fil conducteur quelle pièce va avec quelle pièce. Des personnes qui se cherchent, se trouvent, s'ignorent, ne se voient pas ou mal. Un petit microcosme observé avec attention par la réalisatrice qui attache beaucoup d'importance à l'aspect visuel de son premier film. Elle pratique une sorte d'expérience : plaçons des personnes différentes de tous âges, de tous horizons, de tous sexes; secuons tout cela et attendons de voir ce qui se passe. C'est un peu le résultat de cette expérience, ce film.
Des acteurs drôles et émouvants, surtout l'actrice principale qui se trouve être aussi la réalisatrice de ce film. Mais il faut mentionner le petit gosse qui est un petit bonhomme qui se place en observateur pour voir ce que peut apporter de mieux cette vie pas si drôle pour lui. La scène finale de ce petit bonhomme tombant amoureux est magnifique.
Un film qui ne paye pas de mine, comme ça, au premier abord, mais qui fait un bien fou au moral parce qu'il montre que l'amour existe bien; il faut juste savoir lever les yeux de sa paire de chaussures, au bon moment.
Moi, Toi et tous les autres de Miranda July

Ca m'énerve...

Ca m'énerve les films plastiques qui entourent les cd. On arrive jamais à les enlever. Et c'est pourtant une ouverture facile soit disant !

Piece of advising

Mange des pommes pour éviter de tourner en rond.
Bois de l'eau pour éviter de te laisser aller.
Bois du thé vert, c'est bon pour le coeur.
Prends tes vitamines, tu ressembleras à Muriel Hermine.
Ecoute de la musique, tu éviteras ces moments de panique.
Et puis sors un peu pour t'aérer la tête et voir le ciel bleu (gris aujourd'hui).

26.9.05

Quand la mer monte... Une dernière fois


Depuis ce soir, je suis l'heureux possesseur d'un chef d'oeuvre du cinéma français.
Quand la mer monte... De Gilles Porte et Yolande Moreau.


Je préviens tout de suite E., jeudi soir, nous sommes occupés... Et pas d'excuses.

Pensée du jour.

JE VEUX DEVENIR BEAU, RICHE ET CELEBRE. ET VITE MAINTENANT...

Pensée (veux pas aller travailler) Alexandrine

25.9.05

Message personnel

Message personnel à Toi mon Ami. Ne te laisse pas submerger. Ca ne sert à rien. Soit sûr de ta valeur. Je sais que tu sais. Ne te referme pas. Resiste. Tu n'es pas seul. J'espère que tu le sais, ça aussi. Tu me le dis suffisamment : be a winner.
IL VA SE PASSER QUELQUE CHOSE POUR TOI. REGARDE AU DESSUS DE TA TETE : IL Y A UNE BELLE ETOILE; TA BONNE ETOILE.

Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur...
Résiste. Résiste. Résiste.

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste...

Résiste de France Gall

24.9.05

Bonne nouvelle du jour.

Aujourd'hui je me suis patché avec Nicorette.

Bilan # 2

4 jours ! 4 jours sans tabac !
1,3 kilos en plus sur la balance.
Des litres et des litres d'eau ou de thé.
Des litres et des litres d'eau de chasse d'eau tirée (ben oui, boire beaucoup fait aller aux toilettes).
Des morts qui se comptent par dizaine maintenant à cause de mes coups de stress ravageurs (je vais finir par devenir pire que Kathrina, à ce rythme).
4 jours sans fumer. Ce n'est pas un record mais c'est déjà pas si mal.
Mais je vais avoir besoin d'une aide extérieure, surtout au travail où le manque se fait le plus cruellement ressentir.
Je suis donc aller voir Madame la pharmacienne pour lui dire "HELP". Il a fallu que je vois trois madames avant d'obtenir mon substitut du non-fumeur (dont une qu'a pas été très très gentille : elle perd rien pour attendre cette morue !). J'ai été rassuré : Monsieur Fagerstrom responsable d'un petit test de dépendance, m'a fait courtoisement savoir que je suis un petit fumeur (Vous avez entendu vous autres : UN PETIT FUMEUR) et peu dépendant à la nicotine. J'ai donc obtenir des gommes qui vont m'empêcher d'avoir des sensations de manque. Je croise les doigts... Je pars avec tous les éléments en main pour une victoire éclatante et pour devenir un winner.
Ps : merci pour vos petits messages d'encouragement. Ca me fait du bien pour ne pas flancher.

Moi, je veux ! Moi, je veux !



Moi je veux aller au cirque.

J'y suis jamais allé. J'ai jamais vu les clowns autrement que par la lucarne du petit écran. C'est une petite frustration en fait. J'aurais bien aimé voir cet univers que je trouve magique quand j'étais enfant. Oui mais voila, je n'ai jamais eu l'occasion.

J'ai toujours espéré combler cette lacune en emmenant ma petite nièce voir un cirque. Je me disais que ça ferait plaisir à la petite et au tonton. Sauf qu'elle en a déjà vu trois ou quatre du haut de ses huit ans et que ça ne l'intéresse pas beaucoup.

Je vais donc profiter de la présence du Cirque Plume à la Villette pour faire ma première (avec voeux et tout et tout).

Parce que moi, je veux aller au cirque !

Pensée du jour.

Qu'on se le dise : Alexandre est un gros con aigri.

Pensée (dis bonjour au Monsieur) Alexandrine.

23.9.05

Considérations domestiques

Hier soir au Grand Palais, un couple déambule dans l'immense salle.
La femme, habillée à la manière BCBG, regarde avec attention la verrière. Elle fait remarquer à son bedonnant de mari :
- " Ca doit être toute une histoire pour faire les carreaux, ici ".
Et le mari de répondre :
- " Et les poussières... Et l'aspirateur..."

Les aléas de ma mémoire musicale # 15

Le pacifique est trop noir
comme tes états d'âme Eric
de vague à l'âme en lame de fond
tu surfs entre ces récifs
mais le courant te ramène
vers le macadam Eric
de vague à l'âme en terrain vague
tu divagues
tes états sont des lassos
qui tournoient et s'entrelace autour de moi
qui suis lasse des rodéos du Texas
OK corral c'est le KO KO moral
vague à l'âme ou bien lame de fond
chaque fois je fond quand tout s'enflamme
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visites un par un Eric
dans leurs ordres alphabétique
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visites un par un Eric
dans un état d'amnésie
Le dictionnaire des souvenirs
n'a qu'une page une seule rubrique
il commence par ton absence
et dans l'ordre alphabétique
se termine par l'état d'amnésie
tes états d'âme sont un leurre
et tes larmes sont les armes dont tu te sert
mais ce piège ne prendrais qu'un amateur
ton âme sœur était meilleur adversaire
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visite un par un Eric
dans leur ordre alphabétique
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visite un par un Eric
dans un état d'amnésie
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visite un par un Eric
dans leur ordre alphabétique
tes états d'âmes sont pour moi Eric
comme les états d'Amérique
je les visite un par un Eric
dans un état d'amnésie
na na nana na nana nana.
Merci les filles ! Sympa ! Je fais comment maintenant pour me retirer cette stupide chanson de la tête, moi maintenant? Hum...
Tes états d'ame Eric - Luna Parker - 1986

Panier surprise

20h00, hier soir. Journée merdique et merdeuse. Trop de boulot. Trop de boulot prise de tête. J'ai envie de rentrer dans ma maison et m'enfermer dans le cocon du foyer. De toute façon, à cette heure, on ne pourra pas faire grand chose que de coocooner à l'appartement, alors hein, me disais-je au fond de moi-même.
Mais, c'était sans compter sans la hotte à surprises de mon E.
Première surprise : "je passe te chercher au travail, comme ça on fera la route ensemble".
Je trouve cela très sympa parce que ça lui fait faire un très gros détour ce "je passe te chercher". Mais j'accèpte parce que j'aime bien rentré en voiture.
Deuxième surprise : " Tiens tu passes par Paris? "
Rentrer à la maison en passant par la voie Georges Pompidou. J'aime ça. Il fait déjà nuit et tout Paris est éclairé de mille feux nocturnes. La Tour Eiffel a revetu son habit de lumière. C'est beau. C'est beau Paris la nuit. Je ne m'en lasse pas. Et puis c'est tout de même mieux que de rentrer par le périph'. Et puis au détour d'un tunnel, le Grand Palais éclairé.
Troisième surprise : " Tu penses bien que j'avais mon idée derrière la tête ".
Mais pourquoi E. tourne t-il par là? Ce n'est pas la route habituelle me semble t-il... On remonte les Champs Elysées en direction de la place de l'Etoile et on tourne en direction du pont Alexandre III. Je tilte. On va aller voir la gallerie du Grand Palais. Je n'y crois pas tellement je n'y croyais plus. Ca faisait partie des nombreux projets du week-end précédent avec Rafaele mais fainéants (ou avinés) nous ne l'avions pas fait. Et là ce soir, je me retrouve devant cette immense batisse. E. me regarde avec un grand sourire devant mon air sans doute "ben ça alors !". Je me sens tout petit et ému avec le coeur qui fait boumboum très vite.
Une immense pièce vide surmontée par une verrière immense. Une sorte d'immense église illuminée de rouge ou de vert ou de bleu-violet ou de blanc. Une installation de miroirs reflete les structures du monument. La coupole vu de ces miroirs donne l'impression d'une immense soucoupe volante (Alex - Téléphone - Maison - BiliBlili). C'est magnifique. Je vais revenir rapidement pour prendre des photos.
Ajouter à ces surprises, un petit couscous sympathique chez Bébert, c'est une bonne soirée inatendue que j'ai passé. Il est mimi mon E.

Le Mans à la conquète du monde (nan ! J'rigole)

Je ne suis pas footeux pour deux pieds.
Je ne suis pas ballon rond pour deux sous.
Mais je suis chauvin.
Alors voir l'équipe du M.U.C. placée en troisième position dans le classement de la L1, moi je crie : " Allez la France ".
Et puis, c'est tout !

22.9.05

Pensée du soir

Chez Bébert, on mange un couscous super.

Pensée (repue) Alexandrine.

Chez Bebert - 10, Boulevard des Batignolles - 75017 Paris (métro place de Clichy)

Pensée du jour

Si j'avais des ailes, je m'envolerais jusqu'à un gros nuage doux et moelleux et je m'assierais dessus pour me reposer la tête et regarder les gens d'en haut. Ca serait bien.

Pensée (rêveuse) Alexandrine.

Un monde meilleur


" Paris, 22 septembre,
Mon cher journal,
Il fait très beau ce matin et que c'est beau de se lever et de voir ce magnifique ciel multicolore... Cela me rappelle nos vacances à Mexico. Cependant, je ne sais pas pourquoi, j'ai mes branchies qui m'irritent un peu et qui sont douloureuses... Papa me dit c'est parce qu'il y a trop d'oxygène sur Paris aujourd'hui; qu'il y a dû y avoir trop de vent cette nuit qui a chassé un peu les molecules d'oxyde de carbone . Si je sors aujourd'hui, il faudra que je pense à prendre mon masque de gaz; je ne pourrais pas survivre autrement.
Je me demande quand les scientifiques auront résolu cette calamité qu'est l'oxygène. Comment pouvaient faire nos ancêtres pour vivre dans cette atmosphère aussi polluée. A l'école, on nous a dit que si les Américains et les Chinois avaient accepté de réduire les rejets de gaz dans l'athmosphère, nous n'aurions pas pu survivre avec nos branchies et nos peaux craquelées.
Bon mon cher journal, j'entends maman qui m'appelle pour aller manger. Ce midi, nous avons des algues roses de Meditérranée et du mouton transgénique de Tchernobyl. Cela va être bon. Je reviens vers toi ce soir.

21.9.05

Agenda

Oyez ! Oyez !
C'est officiel, mesdames, mesdemoiselles zé messieurs.
Le nouvel album de Jérémie, intitulé "Le Ours " sortira le 4 octobre prochain, soit dans 14 jours.

Leçon # 2


- " Miroir, joli miroir ! Dis-moi qui est le plus beau en ce royaume? "
- " Mon Roi ! Mon joli Roi ! Il n'y en a pas en ce royaume qui soit plus beau que toi. "
- " Merci mon bon miroir. Votre reflet est sans concession. Et votre sentence ne sera pas une trahison. "
- " Oh Roi ! Mon Roi ! Mon reflet n'est seulement que ce que votre âme vous renvoie de vous même. Il n'est pas besoin de moi pour qu'on vous aime. "

Merci Astrid de savoir me montrer sous mon meilleur jour et du coup de me faire aimer de moi meme.

Leçon miroir de Blancheneige pour la nouvelle vie d'Alexandre

Bilan # 1

Premières 24 heures sans nicotine.
J'ai survécu au stress du repas italien d'hier soir. Mais je suis ressorti de la cuisine lessivé.
Aujourd'hui, j'ai des moments de subites poussées d'adrénaline. Pas moyen de me poser tranquillement : il faut que je bouge. Une vraie pile électrique. Je me retrouve étrangement aux endroits où je me goudronnais les poumons, souvent, pour ne rien faire, même pas regarder par la vitre.
Premières 24 heures sans fumée.
J'ai quasiment vidé le réfrigérateur. Il n'y a plus de camembert ! J'ai bu un nombre incroyable de cafés forts. C'est malin, j'ai les mains qui tremblent toutes seules, maintenant. Je compense en buvant du coca mais du coup j'ai comme des réactions chimiques dans le ventre que je n'aime pas.
Premières 24 heures sans tabac.
Ce midi, j'ai eu mon premier excès de "mais qu'il est con celui là". Une pauvre nana d'un organisme caritatif en a fait les frais au téléphone. Tant pis pour elle. Elle n'avait qu'à être correcte et professionnelle. Mais bon, de là, à l'envoyer bouler comme je l'ai fait...
Bilan de ces premières 24 heures :
  • Acheter une dizaine de camembert ou juste des pommes (c'est moins gras)
  • Acheter un cadenas pour le réfrigérateur
  • Ne plus décrocher le téléphone
  • Eviter les lieux aimantés, tel que la fenêtre de la cuisine.
  • Tout simplement, prévoir des gommes ou des patches (ça peut être bien aussi comme initiative...)

La suite au prochain numéro...

Pensée du jour.

" Qui bene amat, bene castigat "

Merci de m'aimer autant.

Pensée (douloureuse) Alexandrine.

Souvenir photographique.

Un jour mon Maître m'a dit :

" - Petit Alexandre ! N'oublie pas de tout remettre en situation; de tout replacer dans son contexte. "

Quelle sagesse, mon Maître... Grâce à lui, je peux prendre de jolies photos.

Oui mais quand ?

Mais quand va t-on enfin la voir cette Florence?
Ca ne sera pas à Paris. Ca ne sera pas à Lille.
Où? Quand? Comment?
Qui peut me dire?

Florence Foresti, un peu partout en France.

Fleurs fanées


Un homme la cinquantaine bien tassée, mène une vie sentimentale plus remplie avec sa télévision qu'avec n'importe quelle autre de ses conquètes féminines. Mais il ne semble pas plus embêté que cela. Cette vie de célibataire là lui va bien.
Le jour de sa énième rupture avec une évanescente Julie Delpy, il reçoit une lettre rose et mystérieuse et anonyme. Ca en est trop pour son voisin, apprenti détective privé virtuel, qui va lancer Don Juan (le cinquantenanire désabusé) dans un périple vers son passé à la recherche d'une mère potentielle parmi ces petites amies de l'époque.
En longues et lentes scènes séquences; en petits rêves au septième ciel, il va traverser les Etats-Unis, en bus, en avion ou en voiture, pour retrouver ces femmes qu'il n'a pas revu depuis 20 ans. 4 femmes sur les 5 qu'il a rencontré 20 années auparavant. 4 femmes, 4 visions de la famille américaine actuelle qui ne sont pas forcément très folichonnes et parfois même extrèmement caricaturales. 4 grands rôles pour des actrices cinquantenaires, elles aussi, magnifiques : Sharon Stone n'a jamais été aussi belle que dans ce rôle; Jessica Lange est de plus en plus belle avec les années; Frances Conroy ne porte plus son chignon étriqué. 4 beaux rôles mais pour pas grand chose.
Le rythme lent et contemplatif du film lasse rapidement; d'autant plus que le scénario est sans surprise et répétitif. L'idée de départ est pourtant bonne mais elle ne débouche sur aucune solution. Cependant cette fin surprenante et frustrante reste malgré tout une très bonne idée. Le spectateur est mis au même plan que le personnage principal. On aime ou on aime pas, cette fin... J'ai été bluffé par cette fin, persuadé de voir arriver une happy end à l'américaine. E. a crié au scandale car ce film bafoue les règles élémentaires du récit (à savoir : si on pose un mystère en début de film, on est obligé de l'éclaircir avant la fin du même film).
Reste que comme souvent dans les films de Jarmusch, la bande musicale du film est excellente avec un très beau morceau du Requiem de Gabriel Fauré.
Mais vous savez quoi? Ben même si ce n'est pas un chef d'oeuvre ce dernier Jarmusch, ben je suis content de l'avoir vu avec E. C'est le premier film que nous voyons ensemble depuis le mois de juin. Rien que pour cela, ça reste un film avec une bonne aura.
Broken Flowers - Jim Jarmusch

20.9.05

Ce fut...

Ce fut la dernière.
Et comme les autres, elle s'est consumée en longue volutes de fumée.
Fin de plaisir éphémère.

Pensée du soir

Lune ronde, tu ne l'emporteras pas au paradis.

Pensée (insomniaque) Alexandrine.

19.9.05

Leçon # 1

Je ne suis pas joli, je suis pire.

Leçon Kookai pour la nouvelle vie d'Alexandre.

18.9.05

Aujourd'hui, j'arrête

Discussion désagréable, hier soir. De celle qui laisse un gout amer dans l'esprit. De celle qui vous fait réflechir, mais après coup.
Sujet : suppression de la cigarette de tous les lieux publics de France et de Navarre. C'est un projet de loi que discutera bientôt l'Assemblée Nationale.
Je me suis retrouvé dans la position, peu agréable, du Fumeur lambda, faisant parti du grand méchant groupe des méchants et pollueurs Fumeurs se sentant accusé de tous les maux des mechants fumeurs qui ne font que faire du mal aux gens.
Bon ! Je vais tempérer tout de suite ce que je viens d'écrire. En ce moment, j'ai la parano extrèmement développée et que je me sens assez vite en position de faiblesse face aux remarques d'autrui. Et hier soir, c'était le cas.
Deux positions bien tranchées en face de moi. Je ne savais pas quoi répondre pour les convaincre ou pour me justifier ou pour je ne sais trop quoi en fait. Je trouvais que les repproches qu'on faisait au groupe "Fumeurs" étaient injustifiés dans mon cas, vu que j'essaie d'être le plus courtois possible et que je ne m'amuserais certainement pas à imposer mon vice aux autres (où sans avoir eu leur autorisation). Je ne fume jamais au restaurant; rarement dans les bars sauf quand on le veut bien; jamais à la maison; que je ne suis pas non plus un extrémiste de la cigarette se foutant de ce que peut bien penser mon voisin. Bref, hier soir, j'avais l'impression qu'on m'incluait dans un cercle de personnes dans lequel je ne me reconnais pas mais dans lequel, en même temps, je m'inclus vu que je suis fumeur... Tout le monde suit?
Bref, hier soir, je me suis pris ces avis en pleine tronche. Ces avis ne m'étaient pourtant pas adressés à moi, Alexandre. Je ne l'ai pas compris ou je n'ai pas voulu comprendre (va savoir, Charles). En fait, ces avis (que je me suis soigneusement mis sur les épaules, tout seul) se sont ajoutés à la très haute estime que j'ai de moi en ce moment, à un état de doute assez prononcé
dans le domaine professionel et personnel. Tout cela a fait que je me suis senti nul, mais nul à un point qui m'a fait mal. Trop mal. Un peu le bouchon que Maurice aurait poussé un peu trop loin. Vous voyez. J'ai eu envie de me cacher six feet under. Mais comme j'étais en charmante compagnie et que je ne voulais pas que ce mal être se voit (trop), j'ai essayé de me donner un contenance du genre : "Ah que la vie est belle ! Parlez ! Parlez ! " Mais je crois que sur ce point j'ai foiré complètement. La belle carapace que je voulais me donner était aussi ajourée qu'une dentelle en point d'Alençon. Je me suis refermé comme une vieille moule en manque de marée. Et ça m'a encore rendu de moi une image encore plus nulle parce que je rejetais une image vraiment pas très glorieuse de ma personne aux autres. Exister dans les yeux des autres ! C'est tout mon problème, ça !
Beaucoup de travail sur moi même pour se forger une armure de chevalier flegmatique et grand seigneur. Une armure sur lequel tout glisserait. Parce qu'une coquille de moule, c'est gentil un moment, mais à force de s'y enfermer trop souvent, ça commence à sentir et à devenir étriquée.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail sur moi à effectuer. Prioritiser les étapes de ce développement.
Pff ! Je dois dire que devant tant d'ouvrages, j'ai les jambes toutes flageollantes; le coeur qui se demande si il va survivre devant tant de pression et le cerveau en alerte rouge à cause des menaces de vent de force 20 qui vont se déchaîner la dedans.
Première étape : aujourd'hui j'arrête. Je vais passer parmis la masse majoritaire; celle qui décide. Je plaisante. Je ne peux pas me permettre trop de déviances non plus ! Il y en a une ou deux que je ne pourrais pas changer (parce que j'ai pas envie et que c'est vraiment trop bon ces déviances là) mais le tabac, je peux m'en défaire. C'est une question de volonté et de patches bien situés. Si je gagne cette bataille, les autres pourront (devront) me paraître plus faciles.

Fumer tue...

... De honte !
Mille excuses pour hier soir.

Pensée du jour

Je doute donc je fuis.

Pensée (HELP) Alexandrine.

16.9.05

OH ! VIENS ! VIENS !

Sur une scène à peine éclairée par un carré de lumière jaune, cinq musiciens (un bal orchestre dit Rafaele); une chaise noire, dans un coin; une petite table noire dans un autre coin, où s'entassent une bouteille de vin, un verre rempli, une carafe d'eau et un paquet de cigarettes; sur le fond brut du théâtre.
Une grande femme en robe noire et cheveux aux fils d'argent avancent dignement sur le devant de la scène; commence une chanson; se trompe; rit de s'être trompée et recommence sa chanson.
Le concert a commencé.
J'assiste au concert de Marie Lafôret. Elle est là, sur scène, en dessous de moi. Je n'arrive pas à y croire que je sois (mal : ma rotule droite et ma fesse gauche s'en souviennent encore) assis dans ce théâtre avec cette femme que je connais à peine, finalement. C'est bien. Je suis heureux d'être là (en même temps, je suis toujours content d'être là ou là, bien accompagné). J'écoute. Je découvre. J'apprécie.
Elle chante ses succés les plus populaires. Les chansons que je connais depuis ma tendre enfance en fait, lorsque ma mère les chantait à tue-tête, en faisant le ménage. Elle chante aussi des textes d'un répertoire que je ne lui connaissais pas. Des textes joliement écrits et interprétés (même si parfois la pointe de dérision affadissait le contenu de la chanson). Des chansons du monde, aussi. Un style que Rafaele m'avait fait aborder mais que j'ai réellement découvert sur scène avec la passion qu'elle met dans ses interprétations.
Elle a gardé sa voix vibrante, légèrement éraillée. Je suis surpris par sa voix.
Lorsqu'elle chante : " viens, viens ! C'est une prière " avec cette voix déchirée et implorante. Lorsqu'elle chante cette chanson, ce n'est plus une prière mais c'est comme une question de survie; une lamentation. C'est bête, mais, moi, elle me remue cette voix là.
Cela faisait plus de trente ans qu'elle n'avait pas fait de concerts à Paris. Elle est revenue avec un concert simple, chaleureux, sans les chi-chi tralala que peuvent utiliser certaines stars. Elle était simplement heureuse d'être sur scène et cela se voyait.

15.9.05

WELCOME BACK

Gens bizarres et compagnie # 3

La nuit est propice aux êtres étranges. Je ne sais pas d'où ils viennent. Je ne sais pas où ils vont. Je ne sais pas ce qu'ils font.
Le soir, lorsque je rentre tard, après le travail, il n'est pas rare de croiser ces êtres étranges dans les couloirs du métro : jeunes désoeuvrés; saoulards ravagés; les azimutés du ciboulot; les enragés hargneux...
Ce soir, en rentrant du travail, une petite femme (mais vraiment pas grande) aux cheveux oranges, peignés en chignon, et aux vêtements noirs (en dentelle) et oranges est entrée dans la rame de la ligne 11, en chantant d'une voix lamentable et haut perchée :
- Jésus est de retour. Jésus m'aime. Jésus vous aime ".
Elle était aux anges.
Elle a dû reprendre ces trois petites phrases pendant au moins cinq bonnes minutes (deux ou trois stations) et j'avoue qu'après une longue et ardue journée de travail, c'est vraiment (mais vraiment) pénible.
Quelqu'un dans la rame a alors lancé, lui aussi exaspéré :
- " Oui ! On sait ! Jésus va revenir... "
Et la petite dame, toute timide, avec une voix d'enfant mais toujours haut perchée, a alors demandé :
- " Vous savez quand il revient, vous? Parce que moi, il m'a pas donné la date..."
Toute la rame a éclaté de rire. Et la petite dame s'est remise à chanter :
- " Jésus est de retour. Jésus m'aime. Jésus vous aime ".
Les gens sont bien étranges.

Pensée du soir.

C'est décidé : demain j'arrête.

Pensée (je n'en reviens pas) Alexandrine.

14.9.05

Apostrophe

Il faut lire le Da Vinci Code.
Combien de fois ai-je entendu cette phrase depuis deux ans. Mais quand je demandais pourquoi je devais le lire, on me répondait : "lis le, tu verras".
Cédant à ces conseils énigmatiques. Ecoutant le tapage médiatique fait autour de ce roman, je me suis laissé entraîner par ma curiosité naturelle et j'ai lu ce bouquin. J'ai lu les quelques 800 pages. J'ai lu; j'ai vu; je suis perdu.
Je suis perdu parce que je ne comprends pas tout ce bruit pour rien autour de çà. C'est du vent ce roman. C'est une idée de départ intéressante qui tourne en eau de boudin (désolé Eau de Boudin).
Imaginez : une société secrete qui a regroupé tous les plus grands intellectuels de ce monde est chargée de la sécurité de la plus grande enigme de l'humanité jusqu'à ce que la sécurité de cette société (et de l'enigme aussi donc) soit menacée de disparition par une série de meurtres visant les têtes dirigeantes. Deux personnes qui ne se connaissent ni d'Adam ni d'Eve se voient charger de mener une enquète pour appréhender ce que peut bien cacher cette enigme et le pourquoi du comment avec un peu de rebondissement et un peu de suspens et un peu beaucoup de grosses ficelles pour maintenir le tout.
Ce qui était présenté comme une enquète policière super bien documentée se révèle être en fait un fatras de thèses plus ou moins fallacieuses sur l'interprétation de certaines oeuvres du grand Da Vinci, les textes bibliques... Et vas-y que je te monte une histoire réinterprétant l'origine de notre chrétienté. Et vas-y que je te bouscule la vie d'untel ou untel. Vas-y que je te distille des contres-vérités, juste pour faire de l'esbrouffe et du sensationnel. Ce n'est qu'un roman; pas de quoi se mettre Martel dans la caboche. Sauf que ce monsieur l'écrivain (ca reste encore à prouver cette dénomination!), mettant bien en évidence son statut de professeur (qui n'est pas sûr en plus), fait passer ces idées comme véridiques avec utilisation de pièces à conviction réelles et bien existantes : ça fait tellement mieux de prendre un tableau que tout le monde connait pour étayer ses propos. Combien de personnes ont pris pour argent comptant ces idées là? Combien de personne sont persuadées que la Bible c'est du pipeau maintenant?
Bon ! Et quand bien même, les éléments utlisés dans le roman soient pure invention, mais même l'intrigue n'est pas bonne. C'st grossièrement écrit avec des ficelles dramaturgiques aussi grosses que des pipelines; des découpages aux suspens téléphonés et vus et revus et re-revus !
Pour être honnête, il n'y a tout de même une seule chose à sauver dans ce livre : les 200 premières pages. Cette course-poursuite-fuite contre la montre. C'est haletant, rapide et vif; c'est vraiment prenant. J'ai failli me faire avoir et je commençais déjà à m'extasier dessus. Mais la fadeur du reste du récit m'a vite remis à ma place. Et j'avoue que j'étais assez en colère à la fin de cette lecture. En colère parce que c'est vraiment prendre le lecteur pour des cons. En colère parce que cette daube fait plus de deux millions de tirage en France (mea culpa ! Mea maxima culpa ! J'ai aussi contribué à enrichir ce monsieur et l'éditeur français). En colère parce que ce genre de romans fait un ramdam médiatique qui le propulse comme un livre culte en deux temps, trois mouvements (il faut voir la prolifération des livres explicatifs, des codes pour décoder, les reportages, le film dont tout le monde parle). C'est du n'importe quoi !
Donc, pour en finir, je ne remercierai pas les personnes qui m'ont conseillé avec autant de chaleur ce roman (ah non ! Certainement pas !). Et si j'avais un conseil à donner, lisez plutôt les Anna Gavalda, les Michel Tremblay, les Armistead Maupin.
Enfin, moi ce que j'en dis...

Vous n'êtes pas seuls

Ils sont là !
L'invasion de Paris a commencé !
On les trouve à chaque coin de rue.
Ils vous observent; ils vous épient...
Mefiez-vous, Hommes et Femmes de la Terre !
Votre fin du monde est programmée...
Tic... Tac... Tic... Tac...

Acta est fabula

Comme le disait le grand Carocucl : " shame on me ".

Et il n'avait pas tort.

Pensée du soir.

Pourquoi faire simple quand on peut tout faire en compliqué.

Pensée (c'est dure à suivre parfois les garçons) Alexandrine

13.9.05

Gens bizarre et compagnie # 2

Dans le métro, ligne 4 (encore elle). Le téléphone portable d'un homme sonne bruyamment dans la rame. L'homme décroche en mettant sa tête dans son cartable... Mais vraiment... Ce n'est pas une figure de style.
C'est plutôt une bonne chose, me direz-vous. Cet homme ne veut pas faire profiter tout le wagon de sa conversation téléphonique.
Eh bien non ! Cet homme caché dans son cartable noir parle très fort. Plus fort que la moyenne même. Tout le wagon a donc appris tout de sa vie de couple.

12.9.05

La Belle de Seine


Bâteau mouche sur la Seine - 11 Septembre 2005

Pour en revenir


Pour revenir sur le post sur les graffiti de Lille, voici celui trouvé sur un trottoir de la rue de la Banque, à Paris. Il image assez bien ce que j'écrivais : le tag est un moyen d'expression contemporain. Un moyen polluant, certes, mais un moyen tout de même.
Cependant, après un week-end passé à marcher dans les rues parisiennes (bon, d'accord, dans les beaux quartiers), le manque de tag (flagrant par rapport à Lille) me ferait presque dire que le Parisien n'est pas très bavard.
Le parisien serait-il plus timoré que le Lillois? Ou bien serait-il plus simplement plus censuré que son collègue nordiste?
C'est une bonne question, n'est-ce-pas?

Sondage

Posons une question toute simple à 100 touristes en visite parisienne :
Quel monument avez-vous le plus envie de voir à Paris?
Voici les résultats que nous devrions avoir :
60 % pour la Tour Eiffel
20% pour l'Arc de Triomphe
10% pour le Sacré Coeur et Montmartre
5% pour Notre Dame
2% pour la 407 Peugeot qui est la même que la leur
2% pour la Tour TF1 (pour ne pas mourir idiot et savoir où elle est)
1% pour les cheveux blancs de leur fils sur un bâteau mouche.

11.9.05

Les boules...


Cour du Palais Royal - 10 Septembre 2005

10.9.05

Sans commentaire

Exaucé

Merci, Monsieur Météo d'avoir éxaucé ma prière.
Grâce à toi, nous avons pu nous ballader dans les rues et les passages couverts du 2ème arrondissement, sous une douce chaleur et un soleil timoré.

Prière

S'il vous plait Monsieur Meteo, je voudrais bien qu'il fasse beau !
Parce que je voudrais pas dire mais, ils viennent pas souvent sur Paris mes parents, alors quand même... Soyez sympa quoi !

You're beautiful

Il y a quelques temps, Rafaele me faisait découvrir un morceau d'un illustre inconnu avec une voix de braise, qui vous fait frissonner dans le bas du dos, en remontant votre échine jusqu'à la nuque; avant que l'onde d'émotion ne vous fasse relever un à un les cheveux de la tête. Je me souviens parfaitement bien de cette première fois où j'écoutais le magnifique "Goodbye my Lover" et de ce sentiment fort, qu'elle m'avait laissé. Tout de suite cette voix et cette chanson m'avait évoqué Jeff Buckley.
J'ai depuis acheté l'album de ce James Blunt qui s'appelle Back to Bedlam. On commence à en entendre parler avec un morceau qu'on entend sur les ondes des radio : "You're beautiful".
L'écoute de l'album confirme ma première impression. Voix renversante, mélodies chargées d'émotion. C'est un nouveau Jeff. Ce n'est pas forcément un album facile d'accès et la tristesse et la mélancolie transparaissent à fleur de peau, à part deux ou trois morceaux qu'on peut qualifier de "dans le vent". Cependant, l'ensemble forme un petit bijou de sensibilité mélancolique avec une pointe de romantisme et tellement de simplicité.
C'est beau et puissant à l'image de ce chanteur androgyne, et de cette voix qui vous laisse sur le carreau tellement elle est belle.
Pour en savoir plus sur James Blunt, cliquez ici.
James Blunt - Back to Bedlam - 2004 Custard Records

9.9.05

Emancipation?


J'ai accroché mon soleil.
Mon soleil indien.
Sur le mur. Entre le salon et le séjour.
J'ai pris mon marteau et un clou.
Et je l'ai accroché.
Tout seul.
Sans demander l'avis de qui que ce soit.
Je l'ai voulu ici. Je l'ai mis ici.
Tout seul. Sans demander l'avis.

Secret d'actualité



Depuis quelques jours, une équipe de cinéma s'est installée sur la Place des Fêtes. Caméras, projecteurs, rails de traveling, techniciens, figurants et acteurs, cordons de sécurités. Tout y est.

Un petit marché a été reconstitué avec vrais fruits et légumes et marchands de quatre saisons, plus vrais que nature. Dans un coin, une voiture aux couleurs du Samu et un petit camion déguisé en camion de pompiers de Paris.

Il s'agit là de la nouvelle super-production de Steven Spielberg encore sans titre. Toutes les plus grandes stars du cinéma français se sont bousculées pour participer à cette grande reconstitution d'un moment historique et méconnu, le marché du 27 mars 2001. Mathilde Seignier sera la marchande de poissons; Isabelle Huppert, la boulangère; Juliette Binoche sera rose, la gentille vendeuse de 4 saisons; Sophie Marceau sera une ménagère de moins de 50 ans; tandis que Catherine Deneuve sera une ménagère de plus de 50 ans; Audrey Tautou assurera tous les rôles de figurantes.

Bon j'arrête de rêver. Je ne sais pas de quel film (ou épisode de la série PJ comme dirait E.) il s'agit. Mais c'est amusant de voir (d'en haut) tout le travail que cela demande pour tourner une scène.

La bête à bon dieu


Coccinelle, demoiselle,
Bête à bon Dieu !

Coccinelle, demoiselle,
Monte jusqu'aux cieux !

Petits points blancs ... elle attend...
Petits points rouges ... elle bouge...
Petits points noirs ... Coccinelle au revoir !"

8.9.05

Ca faisait trop longtemps.

Ca faisait trop longtemps que je n'avais plus pris en photo les couchers de soleil au dessus de Paris. Je recommence à partir de ce soir, avec ce beau coucher entre les nuages.

Délire psychiatrique

- " Docteur ! Depuis quelques jours, je me parle tout seul. "
- " Hum, hum ! Levez-vous ! Mettez-vous sur un pied; tirez bien la langue et dites 33 tout en mettant vos mains sur la tête. "
- " Krerant kreoi ! "
- " Hum, hum ! Vous avez la glotte bien pendue ".
- " C'est grave ? "
- " Ca dépend où vous la laissez trainer ! "
- " Mais c'est ça qui me fait parler tout seul ? "
- " Ah non ! Pour ça, je ne vois que deux explications possibles et probables : la fatigue ou la folie. Mais au vue de votre glotte, je pencherais pour la folie pure et douce ".
- " Je suis fou, alors ... "
- " Oh ! Mais estimez-vous heureux ! Vous auriez pu avoir la langue dans les amydales... Et ça, c'est grave... "
- Oh non, docteur ! Pas la langue... "

Pensée du soir

- " Je blog, donc je suis? "
- " Mais non ! Tu es seul, donc tu blog ! "
- " Ah d'accord ! "

Dialogue (avec moi-même) Alexandrin.

Le bon sens au féminin

Choupette : " J'ai un objectif et je fais tout pour l'atteindre ".
Alexandre : " Bon ben, tu as intérêt d'être l'Indiana Jones féminine, dans pas longtemps ".
Choupette : " Voila parce que j'ai l'intention de tout faire d'un seul coup ; sans recommencer ! Et bien sûr, entre tout cela je retourne à Paris à la fin de la licence. Et je me trouve une douce moitié pour un beau mariage ".
Alexandre : " Un archéologue ne se marie pas ! C'est bien connu, ça ! ".
Choupette : " Ben, un mariage avec un acteur... Comme ça, pas de crise de couple, vu qu'on ne se verra jamais ! ".
Alexandre : " Bien jouée, Choupette ! Toi, tu as tout compris de la vie ".
Choupette : " Eh oui ! "
Discussion avec Dame Choupette, Princesse de Poitiers.

Gens bizarres et compagnie # 1

Dans une rue, une grand homme, sorte de roi-sorcier-mage-médecin africain, vêtu d'une longue tunique sombre, s'arrête sur un trottoir d'un carrefour du centre d'Issy Les Moulineaux. Il porte un parapluie qu'il manipule comme Charlie Chaplin le faisait avec sa canne. Il crie d'une voix d'outretombe en une longue mélopée, comme une prière :
- " Le soleil revient. Le soleil revient. "
Ces quelques mots, prévision de bon aloi, sonnent pourtant lugubrement dans sa bouche.
Les passants sont un peu interloqués par cet homme. Une femme au bronzage carotène, passant à côté de lui, lui dit avec un petit sourire entendu :
- " Tant mieux ! C'est bien pour le week-end. "
- " Non ! Le soleil revient ! Le soleil revient, " lui répond l'homme en la regardant fixement, droit dans les yeux, comme pour mieux faire passer son message sibyllin.
Je ne reste pas longtemps dans les parages, avec cet homme lugubre, annonciateur d'une apocalypse prochaine.
Il me fait peur. Les gens me font peur parfois.

7.9.05

Pensée du jour n°2

Toujours tourner sa langue 3508751236980000 de fois dans sa bouche avant de lâcher un mail. Ca peut éviter les noeuds à l'estomac.

Pensée (suivez mon regard) Alexandrine

Pensée du jour

Un jour, ça va. Un jour, ça ne va pas. Un jour, c'est bien. Un jour, ce n'est pas la joie. Un jour, ceci. Un jour cela.

Pensée (cyclotomique) Alexandrine.

6.9.05

Lille, capitale du graffiti

Une chose frappe en arrivant à Lille : la superficie importante occupée par les graffiti. Une véritable pollution urbaine mais en même temps un véritable témoignage d'une époque d'insécurité, de remise en question et de doute, de mal être de toute une partie de la population. Une pollution indéniable lorsqu'elle salit sauvagement et hideusement les façades des maisons et des monuments. C'est le cas de la porte blanche d'un certain immeuble : une sorte de mot illisible (peut-être Elvis) en encre bombée violette et signé en noir d'un Alcde. Ce type de tag n'a qu'un seul but : malveillance. Aucune valeur artistique. Aucun message. Rien. Par contre, il y en a d'autre qui attire l'oeil parce qu'ils sont rigolos; parce qu'ils sont jolis; parce qu'ils forment une sorte de chemin initiatique à travers la ville. Que ce soit un personnage stylisant brandissant, bras levé, un retentissant Carpe Diem.




Que se soit une prairie de fleurs citadines, aux pétales immenses et aux visages expressifs, qui poussent sur les murs d'une rue (il y en a d'autres un peu partout à Lille, me textote régulièrement Rafaele). Ce sont des graffiti amusants qu'on va prendre plaisir à traquer en se baladant dans la ville. C'est une sorte de jeu de piste enfantin, une chasse aux trésors aux énigmes disséminés dans les recoins des rues. C'est amusant de noter les différences entre tel et tel tag; remarquer les similitudes et les différences; trouver une certaine évolution dans les attitudes et les expressions qui pourraient aiguiller vers la solution, le pourquoi du comment. Ce type de graffiti devient une sorte de bande dessinée géante, de la taille d'une ville, à ciel ouverte.



Et il y a aussi le tag revendicatif. Le tag textuel. Celui qui va dire "maman je t'aime" ou " Nadège, tu me manques " ou plus sérieusement celui qui va dénoncer. Dénoncer une idée, dénoncer une personne, dénoncer une injustice. Ce type de tag (qui n'est pas nouveau, comme le montre certain graffiti de Pompéi) a valeur d'exutoir : afficher son opinion quand les moyens "normaux" ne le permettent pas ou plus. Les murs des villes deviennent alors des espaces de sociabilité, des espaces d'opinion. En des sentences bien senties, une dénonciation tout aussi bien sentie. Celle-ci, trouvée sur un mur est un très bon exemple : " partis de rien les salariés sont enfin parvenu à la misère ". C'est simple. Sentencieux, certes mais qui dénotent le mal être de la population ouvrière d'une ville comme Lille


Je ne veux pas défendre l'idée qu'un tag est meilleur que l'autre. Pas du tout même. Cela reste de la pollution urbaine. Mais quand les organes de la démocratie ne font pas leurs travail; quand le tag a une volonté (petite ou pas) artistique, je trouve que ces petits zigouigouis bariolant les murs de nos villes sont autant de sources à explorer pour comprendre une population urbaine devenue si compliquée à saisir. Des témoignages de nos contemporains

Toutes ces photographies sont placées sous le © Photographie T.B. Lesyeuxderafaele©

Buonanotte

Andrea me souhaitant une bonne nuit :

ninna nanna bimbo bello!
fai la nanna come noi,
mentre io ti cullero'
dormirai!

5.9.05

"Voici venir la Barbapapa"

Hier après-midi, j'ai réalisé une de mes plus grandes envies.
Hier après-midi, j'ai mangé ma première barbapapa de toute mon existence.
C'était dimanche après-midi, avec Rafaele qui me l'a offerte à la Grande Braderie.

L'ascenseur révélateur

La voisine doit venir des étoiles. Sans doute un peu comme moi mais pas la même planète. C'est sans doute pour cela que je ne l'aime pas beaucoup.
Hier soir en rentrant, je la croise dans le hall de l'immeuble avec l'espèce de rat sur pattes qui lui tient lieu d'animal de compagnie. C'est le fameux Pirate, celui que j'aimerais bien transformer en chien volant en le défenestrant. J'ai partagé avec eux l'ascenseur jusqu'au 18ème étage.
Arrivé en notre 18ème ciel, je bougonne un rapide bonsoir avant de quitter l'ascenseur. La voisine aurait dû, alors quitter l'ascenseur et ouvrir la porte en face dudit appareil. Mais de façon étrange, elle est restée dedans et les portes se sont refermées. Avant de se réouvrir. Et la voisine qui ressort, enfin, comprenant qu'elle se trouvait elle aussi à son étage.
Elle s'ecrie :
" - Ah la la ! Je suis vraiment trop conne des fois ! "
Le rat sur pattes à acquiescer d'un jappement
Ben, moi je vais vous dire... On dit toujours que la vérité sort de la bouche des enfants. Et bien, je peux rajouter qu'elle sort aussi de la bouche de la voisine d'en face l'ascenseur. Si, si !

Histoires de train

02/09/2005 - 17h05 - Trajet Paris - Lille
- Atchoum, dit la jeune fille, à côté de moi.
- Atchoum ! Atchoum ! Atchoum !
La jeune fille chercherait-elle à communiquer dans une langue que je ne connais pas?
04/09/2005 - 22h10 - Trajet Lille - Paris
A côté de moi, une jeune fille (une autre) n'a pas eu le temps de manger des moules frites et s'est rabattu sur un Menu du célèbre Clown Ronald, qu'elle dévora dans le train.
- Ca ne vous dérange pas que je mange ici?
- Ca sent fort !
- Oui mais c'est bon...
Dans ces conditions, tout est dit... Et je me mets à lire avec l'odeur des frites.

4.9.05

Pensée du jour

A la fête de Ganesh, ne reste pas comme une seiche.

Pensée (n'importe quoi !) Alexandrine.

1.9.05

Emoi, émoi, émoi.

Ce soir. Station Saint Sulpice.

Un groupe de quatre jeunes gens; à peine 18 ans; deux garçons, deux filles. Un des garçons est assez beau et a attiré le regard : grand et mince; la peau blanche, le cheveu brun long et bouclé; les yeux grands; une sorte de petit ange. Ils se chahutent un peu et parlent fort.
Le train s'est arrêté et trois d'entre eux sont sortis, laissant une petite jeunette aux yeux en amande seule dans la rame.
Au moment où le long et strident signal annonça la fermeture des portes et le départ du train, le grand garçon au visage angélique jeta un papier dans le sac de la fille abandonnée.
Elle se leva et lança un rire franc et cristallin au garçon, qui avait déjà rejoint ses amis. Elle retourna s'asseoir puis se releva et regarda la petite bande sur le quai pendant que la rame quittait la station. Elle se rassit et sortit une petite enveloppe blanche de son sac.
Elle a regardé un certain temps cette enveloppe avant de l'ouvrir, à la fois surprise et amusée. Elle sortit trois feuillets qu'elle lut avec attention.
En voyeur que je suis, peut-être. En observateur, plus certainement, j'ai observé la jeune fille pendant sa lecture.
Ses pupilles qui suivaient les lignes d'écriture. Rapides. Nettes. Comme une petite machine à écrire : fin de ligne - retour charriot - début de l'autre ligne.
Ses yeux expressifs. Tantôt amusée. Tantôt étonnée. Tantôt touchée. Accent circonflexe du sourcil. Regard rond.
Ses petits sourirs, à peine retenus, qui éclairaient les coins de ses lèvres, illuminaient ses pommettes, dillattaient malicieusement ses narines.
Je voyais jusqu'à son coeur battre sur le tissu rouge et léger de son corsage qui se soulevait au rythme de l'afflut d'émotion. Elle rougissait, je crois.
Elle a fini la lecture et est restée quelques minutes perdue dans la contemplation des pages. Puis elle a replié les feuilles de papier dans l'enveloppe.
Elle semblait heureuse.

Ils sont de retour


(Cliquez sur la photo)
Il sont de retour. Chouette !

Help

Message télépathique :
TomTom Cruiser ! Y a plein de méchants à zigouiller par ici.

Coup de gueule # 2

Fais gaffe, Pirate ! A force de trop aboyer, tu vas finir par passer par une fenêtre du 18ème étage.

Coup de gueule # 1

Y en a marre des cons, sans civisme, qui fument le cigare dans les ascenseurs.
Ca pue, quoi !