28.6.07
Constatation # 142
Ce que dit Eric Il était 23:29 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
Une toile
Ce que dit Eric Il était 13:50 0 Ce que vous en dites
27.6.07
Eau claire de la lune
Ce que dit Eric Il était 14:47 0 Ce que vous en dites
26.6.07
Les aléas de ma mémoire musicale # 27
Non ce n'est rien qu'une chanson qui revient quelquefois
Rien qu'un sourire, en souvenir d'un garçon d'autrefois
Quand mes jours sont gris
Qu'il neige sur ma vie, il revient dans ma mémoire
Au lycée Français un soir il m'attendait
Il souriait Nicolas
Nicolas, Nicolas, ma première larme ne fût que pour toi
On était, des enfants, notre peine valait bien celle des grands
Nicolas, Nicolas, c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est la vie, qui nous prend
Qui nous emmène où elle veut et où elle va
Un homme enfant, aux yeux trop grands, sur un quai, qui pleurait
Il a neigé, beaucoup depuis, sur là bas, sur Paris
Et il ne sait rien, de moi et de ma vie
Ce que je fais, qui je suis
Il ne connaît pas, l'autre Maritza, il garde la vraie là-bas
Nicolas, Nicolas mon premier chagrin s'appelle comme toi
Je savais, que jamais, je ne reviendrai ici auprès de toi
Nicolas, Nicolas c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est le temps, qui s'en va
Qui invente toutes nos peines et nos joies.
Nicolas, Nicolas, ma première larme ne fût que pour toi
On était des enfants, notre peine valait bien celle des grands
Nicolas, Nicolas, c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est la vie qui nous prend
Qui nous emmène où elle veut et où elle va
Nicolas, Nicolas...
Nicolas - Sylvie Vartan - 1979
Ce que dit Eric Il était 11:58 0 Ce que vous en dites
Libellés : les aléas de ma mémoire musicale
25.6.07
Constatation # 141
Ce que dit Eric Il était 23:06 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
23.6.07
Shrek et de trois
Dans le troisième volume des aventures de Shrek, Charmant, le prince permanenté, le looser de service, se rallie toute cette clique de patibulaires pour prendre le pouvoir au royaume de Far Far Away.
Rien de bien nouveau donc mais un film qui fait du bien au moral parce qu'on rit sans se prendre la tête. Du rire facile, parfois un peu trop facile mais bon, le principal est de rire.
Moi, voir la jolie Blanche Neige arracher sa robe et découvrir qu'elle est tatouée comme une camionneuse, ça me fait rire. Voir le délicieux Chat Potté faire ses adieux à sa petite chatte chérie puis à une autre, puis à une autre et au final à tout son harem, ça me fait rire. Le nain offert par Blanche Neige à Fiona pour garder sa progéniture, parce qu'elle en a encore six à la maison des nains, ça me fait rire.
Qui a dit que j'étais (trop) bon public?
Shrek Le Troisième - Chris Miller & Raman Hui
Ce que dit Eric Il était 10:45 0 Ce que vous en dites
Devinette
Ce que dit Eric Il était 10:31 1 Ce que vous en dites
22.6.07
Constatation # 140
Ce que dit Eric Il était 17:53 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
20.6.07
18.6.07
Beau gosse # 15
Ce que dit Eric Il était 13:53 0 Ce que vous en dites
Libellés : Beau gosse
Bis Repetita
J'en soupire encore d'aise avec les cils qui papillonnent tellement c'est beau.
Ce que dit Eric Il était 09:30 2 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
17.6.07
Sous le ciel de Paris # 18
Ce que dit Eric Il était 23:57 0 Ce que vous en dites
Libellés : Sous le ciel de Paris
16.6.07
Simple Words
Jeudi, donc, les écouteurs dans les oreilles, ma play-liste s'est aventurée du côté d'un album qui est sorti il y a un ou deux mois sans grand fracas médiatique, celui du groupe Ultra Orange et d'Emmanuelle Seigner.
L'ensemble est agréable. Gentiment rock. Doucement psychédélique. Infiniment plaisant à écouter. Les sonorités électriques fleurent bons les années 70 (dans le sillage du mythique groupe Velvet Underground) et portent la voix susurrante d'Emmanuelle Seigner. Car on ne peut pas dire que ce soit une grande voix mais le charme opère grâce à son accent so frenchy; grâce aussi à la nonchalance de son interprétation des textes. Les textes sont assez pauvres, voir cucul la praline mais les accroches mélodiques sont là et les airs restent bien ancrées dans la tête.
Ce que dit Eric Il était 15:46 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'écoute
14.6.07
Constatation #139
En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !
Ce que dit Eric Il était 00:26 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
13.6.07
L'orage
La Place des Fêtes se vide comme par enchantement. Les cris des gamins se noient sous le grondement des flots impérieux. La terrasse du café ressemble à un vaste champs de bataille abandonné dans une bérézina incontrôlée. Toute cette foule qui se recroqueville dans le moindre endroit couvert pour échapper à l'ondée aqueuse. Quelques téméraires osent affronter les traits de pluie en courant comme des dératés pour mieux s'abriter ailleurs. Le petit kiosque du square s'est transformé en abris de fortune où les bambins émoustillés à l'idée de jouer dans les flaques d'eau sont maintenus coûte que coûte par leurs mamans nerveuses. Le manège se replie sur lui même, toutes lumières éteintes. Très vite, plus âmes qui vivent sur les pavés de la place. Même les petites bêtes cherchent à se protéger de ces gouttes meurtrières. La frêle abeille se tasse dans l'encoignure de la fenêtre, les antennes rabattues le long de sa tête, tandis que le robuste frelon trouve refuge dans l'interstice du rebord d'une autre fenêtre. Un papillon blanc n'aura pas eu cette chance. Ses fines et larges ailes se feront mettre en pièce par les gouttes acérées.
Puis, la couche noire des nuages se déchire progressivement. Quelques rayons de soleil héroïques en profitent pour repartir au combat et regagner le terrain qui était le leur pour quelques heures encore. Les gouttes s'espacent, deviennent moins lourdes pour ne devenir que l'ombre d'elles mêmes sur les sols détrempées. La vie reprend sur la Place des Fêtes. Les gamins prennent leur revanche en sautant à coeur joie dans les larges flaques, les piétinant jusqu'à les renvoyer vers le néant. La terrasse du café se repeuple progressivement. La place redevient le domaine des petits joueurs de foot.
L'orage est passé comme une parenthèse, un hiatus climatique qui sitôt passé est déjà oublié. Et moi, là haut, dans ma tour dorée, j'ai aimé regarder ce gros quart d'heure arrosé et tout le chamboulement qu'il avait provoqué.
Ce que dit Eric Il était 22:45 1 Ce que vous en dites
Après tout.
Ce que dit Eric Il était 13:48 1 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
"Je suis le maître partout où se pose mon regard"
Ce que dit Eric Il était 09:14 0 Ce que vous en dites
Libellés : A l'objectif
12.6.07
Le week-end d'anniversaire.
Ce que dit Eric Il était 13:03 0 Ce que vous en dites
11.6.07
La fête des Garçons et des Filles pas comme les Autres ©
Ce que dit Eric Il était 23:22 0 Ce que vous en dites
Libellés : A l'objectif
Constatation # 138
Ce que dit Eric Il était 14:32 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
7.6.07
A la lisière
Fran et ses complices ont déboulé dans la salle du Bataclan au rythme de la musique de Rocky, traversant le public déchaîné avant de monter sur scène et de commencer le long combat qu'ils allaient mener pendant presque deux heures, sous une chaleur écrasante. Le show semblait extrêmement bien huilé : pas de temps mort, peu de place à l'improvisation. Un show à l'anglo saxonne : pro mais manquant de vie. Mais au bout du compte, devant les conditions extrêmes, la rigidité a fondu comme neige au soleil et on a même pu voir le guitariste se jeter dans la foule qui le porte à bout de bras.
Je me tenais un peu au fond; un peu à l'écart, là où l'air est plus respirable. Le geste un peu lourd au début, le pas de danse un peu plombé, je n'ai pas bien mis longtemps à me dégourdir et de commencer à me lâcher sur leurs chansons. D'autant que très vite, ils ont abordé leurs standards, ceux que je peux baragouiner ou « nananer » parce que je connais l'air mais pas les paroles. C'est d'ailleurs marrant quand je me repense chantant "Sing" par exemple, ou je hurle le "sing, sing sing..." alors que je fais "na nana nanana nanaire" tout le reste de la chanson. J'arrête ! Je sens le rouge de la honte m'envahir. Dans pas longtemps, il me faudra un coussin pour me cacher derrière.
Tous leurs grands standards y sont donc passés. Le fameux "Turn" y est passé aussi, au 3/4 du concert. J'ai presque failli lâcher ma larme tellement elle me remue cette chanson. A la fin de la chanson, je me suis retourné vers le Sage E. pour lui dire que tout pouvait s'arrêter maintenant. Il a compris que je voulais rentrer. J'y mettais un autre degré. Vous voyez ce que je veux dire, ces chansons, quand vous les écoutez, qui vous font dire que tout est dit; que personne ne pourra mettre de mots plus justes sur tel ou tel sentiment... Une chanson qui me foutrait en pamoison en moins de deux si je n'avais pas un minimum de retenue... Bref ! "Turn" en fait partie.
Sorti du concert sur mon petit nuage, je me suis dit bien béatement que le week-end commençait drôlement bien. Marchant dans la rue et oubliant que c'est Paris que je foulais du pied, je continue à fredonner : "i want to sing; to sing my song. I want to live in a world where i'll be strong. I want to live; i will survive, and i believe that it won't be very long; if we turn, turn, turn..." Bientôt, oui ! Tès bientôt...
Ce que dit Eric Il était 23:14 0 Ce que vous en dites
A la carte # 8 - Le Quincambosse
Ce que dit Eric Il était 15:15 0 Ce que vous en dites
Libellés : A la carte
Turn
Turn - Travis in The Man Who (1999)
Ce que dit Eric Il était 08:20 0 Ce que vous en dites
5.6.07
Constatation #137
Ce que dit Eric Il était 23:11 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
Ailleurs
Ce que dit Eric Il était 19:39 0 Ce que vous en dites
Libellés : A l'objectif
It's an hard world for litle things
Leaning on the everlasting arms;
What a blessedness, what a peace is mine,
Leaning on the everlasting arms.
Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.
Oh, how sweet to walk in this pilgrim way,
Leaning on the everlasting arms;
Oh, how bright the path grows from day to day,
Leaning , leaning, safe and secure from all alarms;
Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.
What have I to dread, what have I to fear,
Leaning on the everlasting arms;
I have blessed peace with my Lord so near,
Leaning on the everlasting arms.
Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms...
Ce que dit Eric Il était 16:50 0 Ce que vous en dites
Ca ira mieux après.
Ce que dit Eric Il était 11:16 0 Ce que vous en dites
1.6.07
Pensée du jour
Pensée (Salengrosienne) Alexandrine
Ce que dit Eric Il était 12:44 0 Ce que vous en dites
Libellés : Pensée du jour
Sombre 0
Ses spectacles si vivants, si légers ravissaient alors nos yeux ébahis et bluffés par les subterfuges. Dans son Sombrero, les mêmes ingrédients deviennent lourds et pesants. L'effet de surprise s'est émoussé à force de réutilisation à l'infini, usée jusqu'à la corde. Ici, le spectacle est tout juste agréable mais très loin de la jubilation des précédents. Mon côté enfantin m'a permis de regarder tout cela avec amusement mais sans le grand plaisir qu'une nouvelle pièce de Decouflé suscitait habituellement.
Tout n'est que réemploi d'une recette qui frise l'indigestion, parce que trop grossier, trop caricatural. Le côté ludique de ses pièces s'est essoufflé, sans vie. Les multiples jeux de mots autour du mot "ombre" et pas toujours très drôles, deviennent au fur et à mesure de l'avancée du spectacle des blagues potaches dans le meilleur des cas; des vannes dignes des Grosses Têtes dans le pire; qui frisent le vulgaire selon le Sage E., même si je pense que le mot est tout de même trop fort. Les sourires du début se transforment bien vite en bâillements désabusés.
Le côté spectacle vivant, avec musique jouée en live n'est pas très heureuse cette fois çi et s'enlise lamentablement dans le granguignolesque (mon dieu cette utilisation débilisante du chef d'oeuvre de Morricone il était une fois dans l'ouest). Et la pauvre chanteuse (?) peine et rame à relever le défi de faire mieux que l'enchanteresse Claire Diterzi sur Iris.
La chorégraphie est réduite à une peau de chagrin, une ombre d'elle même, insignifiante, sans intérêt. Seul le solo que se réserve Decouflé sort du lot mais arrive bien trop tard pour raviver une étincelle de désir à la chose.
Reste quelques belles réussites, de belles trouvailles, quelques scènes fortes. Ainsi cette scène où l'on voit une danseuse filmée en gros plan qui exécute une série de gestes avec son visage, repris en décalé par son ombre en négatif. Tout simplement cauchemardesque cette scène mais hypnotisant. Mais tout cela ne reste que quelques flashs, de rares traits d'illumination sur une ombre de spectacle trop convenu et décousu.
Dommage. Finalement, le message de ce spectacle n'était que trop vrai car il ne s'agit bien là que d'une ombre de spectacle de Decouflé. Sans doute aurais-je pu être émerveillé par ce spectacle si je n'avais pas vu l'époustouflant, le parfait et Merveilleux Iris. Car Sombrero fait figure d'une bien pâle copie.
Sombrero - Philippe Decouflé - Théâtre National de Chaillot
Ce que dit Eric Il était 00:12 0 Ce que vous en dites