31.7.07
Pétanque
Ce que dit Eric Il était 13:19 0 Ce que vous en dites
Pour la vie...
|
On se dit, à chaque fois, qu'un mariage c'est toujours un peu la même chose. Il y a la mairie et l'échange civil des voeux. Puis l'échange religieux, à l'église. Le marié au bras de sa maman, la mariée au bras de son papa. Il y a beaucoup de larmes, d'émotion, des rires qui se mouillent dans un beau mouchoir blanc et en dentelle. Ils se disent oui pour la vie à deux et on passe au vin d'honneur et à la fête.
Pourtant, même si le déroulé de la journée est, en effet, semblable pour tous les mariages, reste que l'ambiance de chaque mariage est différente et particulière.Cette fois ci, il y avait cette charmante église toute simple, toute petite, perchée sur un petit éperon rocheux. Il y avait la beauté sauvage de ces belles montagnes des Alpes de Haute Provence qui entouraient le village de St Auban d'Oze. La légère et subtile odeur de lavande qui accueillait les invités à l'entrée de l'église. Le cheval brun et robuste qui emportait les mariés, sur la carriole fleurie, à travers les routes du village. Il y eut cet échange sans manière dans la cour d'une petite école; ce "oui avec grand plaisir" chargé d'émotion qui a fait pleurer de la même façon. Il y eut ce vibrant hommage à Marie au son de l'Ave Maria de Gounod; tous les regards fixait vers la petite statue bleue; un moment incroyablement beau et intense. Il y eut les sourires des mariés en sortant de l'église, alors qu'une pluie de lavande les accueillait. Il y eut ce baiser amoureux sous les applaudissements des invités. Et toujours ces montagnes baignées de soleil. Et puis il y a eut cette bande de copains venus pour célébrer l'union de l'un des leurs.
Il y eut tout ça. Toutes ces petites images qui feront que cette journée fut unique pour eux bien sûr, les nouveaux mariés qui passaient le pas avec bonheur. Pour nous aussi, heureux de partager et célébrer ce moment de joie et de bonheur, cette image de l'amour pure et simple de deux êtres qui s’aiment.
Ce que dit Eric Il était 10:46 0 Ce que vous en dites
30.7.07
Hot Shot
Mais rongeant son frein, la loi chevillée au corps, il continue coûte que coûte son travail en réglant délits mineurs et recherche de cygne à col blanc. La population est calme. Trop calme peut-être. Une série d'accidents mystérieux viennent mettre du piquant dans sa nouvelle vie ennuyeuse.
Parodie de films policiers à l'anglaise où le village est joli, la population est exemplaire. Mais sous cette impression emprunte de puritanisme et de bonne morale bien intentionnée, le mal rôde et le crime n'est pas loin. Gratter le vernis des bonnes intentions et une couche crasseuse apparaît. Complètement déjanté, ce film vire vers la violence grandiloquente et exagérée avec une scène finale qui n'est pas sans rappeler les plus grandes scènes d'actions de Die Hard. Drôle mais sans jamais verser dans le comique gras des parodies américaines, ce film attaque avec le plus grand sérieux les poncifs du film policier.
Deux heures de rire, d'actions rondement menées. A voir de toute urgence.
Hot Fuzz - Edgar Wright
Ce que dit Eric Il était 11:44 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
Le crin crin du grillon
Ce que dit Eric Il était 10:50 0 Ce que vous en dites
Les aléas de ma mémoire musicale # 28
Vous avez appris la danse, danse
Vous avez appris les pas
Redonnez-moi la cadence, dence
Et venez danser avec moi
Ne me laissez pas la danse, danse
Pas la danser comme ça
Venez m'apprendre la danse, danse
Et la danser avec moi
Vous savez la tarentelle, telle
Qu'on la dansait autrefois
Moi je vous montrerai celle, celle
Que demain l'on dansera
Si vous donnez la cadence, dence
Moi je vous donne le "la"
Je vous l'apprendrai là dans ce, dans ce
Dans ce joli petit bois
Et si vous aimez ma danse, danse
Et si vous aimez mon pas
On pourra danser je pense, pense
Aussi longtemps qu'on voudra
Mais ne me laissez pas là dans ce, dans ce
Pas là dans cet état-là
Ne pensez-vous qu'à la danse, danse
Dans ce joli petit bois
Quand le feuillage est si dense, dense
Quand le soleil est si bas
Que voulez-vous que l'on danse, danse
Dans les jolis petits bois
Quand votre robe s'élance, lance
Moi j'ai le coeur en éclats
Si vous perdez la cadence, dence
Serrez-vous bien dans mes bras
Et s'il arrive que même, même
Tout doucement dans le bois
J'aille vous dire je t'aime, t'aime
Et si le bonheur était là
Pour nous donner la cadence, dence
Pour nous donner le "la"
Et pour que tout recommence, mence
À tout petits tout petits pas
Vous avez appris la danse, danse
Vous avez appris les pas
Pour qu'on vous aime et je pense, pense
Que je vous aime déjà
C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, mence
Jamais ne s'arrêtera
C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, immense
Jamais ne s'arrêtera
La Tarentelle - Yves Duteil
Ce que dit Eric Il était 10:42 0 Ce que vous en dites
Libellés : les aléas de ma mémoire musicale
26.7.07
Constatation # 146
Ce que dit Eric Il était 22:54 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
24.7.07
Let the sun shine in
Ce soir, ARTE diffusait le film; ce qui m'a laissait l'occasion de le voir, enfin.
Effectivement, j'ai aimé. Beaucoup.
|
Ce que dit Eric Il était 23:26 2 Ce que vous en dites
Julie, stay home and shut up
Presque deux heures de bavardages sans queue ni tête sur le couple, ses difficultés, ses espérances, ses bonheurs. Presque deux heures de poncifs et de clichés sur Paris vu par un américains mais filmés par une française devenue américaine. Paris, ville des amoureux devient ici ville du cahot amoureux. De mensonges en disputes, de prises de tête sur tout, sur rien, en mises au point larmoyantes surtout sur rien, ces deux jours deviennent un véritable calvaire pour le couple, et pour le spectateur par la même occasion.
Julie Delpy remet le couvert derrière une caméra. Elle avait beaucoup à dire pour son second film. Tellement de choses qu'on a la vague impression désagréable qu'elle a fait une liste de tout ce qu'elle avait à dire pour ne rien oublier. Un peu comme lorsqu'on prend des notes sur un carnet et qu'on balancerait tel quel sur papier, sans ordonner, sans plus de travail d'écriture. En regardant le film, on aurait presque l'impression de l'entendre dire "ça c'est dit, ça c'est fait" en marquant d'une petite croix la ligne sur son carnet. C'est dommage parce que sa vision du couple est parfois fort bien vue. Le décalage de sa vision de Paris est parfois même très drôle mais sans ce minimum d'écriture tout s'essouffle très vite et retombe mollement.
On a le sentiment qu'Adam Goldberg qui joue le petit ami américain qui se demande bien ce qu'il fait à Paris, se demande aussi ce qu'il fait dans ce film. On a l'impression qu'il interroge constamment la caméra pour demander si c'est vraiment ça qu'il doit jouer. Malgré tout, il reste attachant malgré ses petites manies agaçantes américaines. C'est bien le seul. Car le reste de l'affiche est à baffer. Julie Delpy la première, tête à claques égocentrique, bavarde, menteuse, coureuse de caleçon faussement ingénue. Bref rien pour elle, même pas ses costumes criards et moches et ses grosses lunettes noires et rondes (à mon avis, elle doit caster pour jouer le rôle d'Ugly Betty dans la version française !). Ne parlons pas du rôle des parents qui sont aussi les vrais parents de Dame Delpy : vulgaires, petits bourgeois écoeurants de satisfactions personnels. A croire que Delpy a envie de faire passer le Français, le Parisien plus particulièrement, comme un connard fini. Au bout d'un moment, on aurait presque envie de pousser le pauvre américain dans un avion pour qu'il puisse échapper à ces fous de Français; presque un geste salutaire et touristique.
Si jamais ce film sort aux Etats Unis, je crains fort que le nombre de touristes américains désirant visiter Paris ne chute libre.
Ce que dit Eric Il était 20:02 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
Constatation # 145
les vacances vont bientôt pouvoir commencer.
Ce que dit Eric Il était 18:46 1 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
Chemise blanche, désespérément
Ce que dit Eric Il était 17:51 0 Ce que vous en dites
23.7.07
"Pas vieille, juste putain"
Elle s'entoure d'une équipe de jeunes et jolies jeunes filles peu scrupuleuses qui l'aident dans ses combines. Sa dernière recrue, la belle Paloma, l'impressionne au plus haut point; peut-être l'image de sa jeunesse passée. Mais Paloma, avec ses déhanchés aguicheurs, fait fondre aussi le coeur du beau Riyad, le fils de la patronne, au grand dam de la mère castratrice qu'elle est souvent avec lui.
Biyouna interprète magistralement Madame Aldjéria. La voix rauque et enfumée, la dégaine de la femme libérée, presque européenne, mais la mentalité et d'un tempérament assurément du Magrheb. Elle dégage une énergie et une force de caractère à toute épreuve. Pourtant quand elle se retrouve seule, dans ce qui avait été son nid doré, elle se lâche dans l'émotion la plus primaire. Des larmes sèches, celles qui viennent du plus profond des tripes, vous savez des larmes qui vous arrachent la gorge parce qu'elles ont été trop longtemps retenues. En une seule scène, Biyouna montre toute la faiblesse, finalement, de son personnage, abandonné de tous.
Le réalisateur montre une image assez surprenante de l'Algérie et d'Alger. Il nous montre un pays où le bakchich est la règle première dans les négociations. Un pays où la femme s'émancipe et ressemble de plus en plus au modèle de la femme moderne européenne. Un pays où la femme domine l'homme dans bien des domaines (cette représentation du fils écrasé par le bon vouloir de la mère). Un pays qui cherche son avenir dans les représentations culturelles étrangères mais qui reste pourtant très attaché à son passé.
Vision réaliste? Vision idéalisée? Peut-être bien les deux. En tout cas, une vraie surprise cinématographique (merci Télérama) avec une bande originale très intéressante.
Délice Paloma - Nadir Moknèche
Ce que dit Eric Il était 21:55 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
21.7.07
19.7.07
Petrificus Totalus
L'action se traîne pour mener finalement à pas grand chose de neuf. Oui, nos apprentis sorciers grandissent. Oui, nous avons la confirmation éclatante que Lord Voldemort est revenu du monde des morts. Mais fallait-il un film de 2h20 pour montrer cela?
Le roman (qui selon certain est le moins bon de la série ! Ah bon?) est certes très dense et pour tenir dans un format cinématographique correcte, je suis d'accord qu'il faut faire des coupes drastiques. Mais pourquoi ne pas aborder le combat intérieur de Harry qui se pose plein de questions sur la voie à suivre, entre le bien et le mal? C'est pourtant l'un des ressorts dramatiques le plus important du roman...
Le réalisateur a certes parfaitement réussi à recréer l'ambiance "totalitaire" que traverse Poudlard avec l'arrivée de Dolores Ombrage (excellemment interprétée par l'actrice Imelda Staunton), en nouveau professeur de défense contre les forces du mal et porte parole inquisitrice du Ministère de la Magie. Elle est l'intérêt premier du film. Avec ses petites minauderies, ses ensembles roses et sa voix mielleuse, elle n'hésite pas pourtant à tout mettre en place pour faire respecter les directives du ministère, jusqu'à employer la torture, s'il le faut.
Le réalisateur place cet épisode dans une transition : la fin de l'adolescence, le début de l'âge adulte pour les sorciers. Une transition aussi vers des évènements à venir plus sombres. Voldemort est de retour, cet épisode est la prise de conscience de tous qu'il faut réagir et le combattre pour éviter que le mal ne l'emporte.
Si Harry Potter et sa petite bande est omniprésente dans le film, les personnages secondaires (qui font aussi la saga Potter) ne sont plus que des caméos de luxe. Les professeurs de l'école ne sont plus que des figurants; une petite scène et puis s'en vont. Le vilain Drago, ennemi juré de Potter, n'est plus qu'un élève grimaçant et patibulaire mais sans une ligne de texte. C'est dommage, ils font partis de la mythologie.
Autant, le réalisateur est à l'aise pour recréer des ambiances (l'autoritarisme de Poudlard; la perversité de Ombrage...), il manque singulièrement de souffle dans les scènes d'actions. La dernière scène, celle de la révélation, est tournée à la va vite et manque de magie, ce qui est dommage pour un film traitant de sorcellerie.
La longueur du film du coup, frise quelque peu l'ennui avec des scènes bavardes et trop longues et des scènes qui pourrait relancer l'action mais sans vie ou qui s'essouffle dans le vide.
Espérons que l'adaptation du sixième roman retrouve la fougue et le lyrisme des précédents films.
Harry Potter et l'ordre du Phénix - David Yates
Ce que dit Eric Il était 23:40 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
18.7.07
Sous le ciel de Paris # 20
Ce que dit Eric Il était 23:52 0 Ce que vous en dites
Libellés : Sous le ciel de Paris
Il parait...
Ce que dit Eric Il était 22:40 0 Ce que vous en dites
Die "7ème" Hard*
Ce que dit Eric Il était 12:32 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
17.7.07
La bulle humaine
Ce que dit Eric Il était 09:05 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
16.7.07
Constatation # 144
Vous voulez que je vous racontes un truc déprimant?
Et bien, nous sommes le 16 juillet et il fait un temps de novembre.
Si ce n'est pas déprimant, ça !
Ce que dit Eric Il était 22:14 2 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
14.7.07
13.7.07
Jour de chance?
Reçu aujourd'hui par mail
Profitez-en sans modération,
Votre dévouée Chance.
Ce que dit Eric Il était 23:32 0 Ce que vous en dites
Message personnel
Ce que dit Eric Il était 12:24 1 Ce que vous en dites
Constatation # 143
Ce que dit Eric Il était 10:43 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
11.7.07
Sous le ciel de paris # 19
Ce que dit Eric Il était 14:29 0 Ce que vous en dites
Libellés : Sous le ciel de Paris
10.7.07
Une histoire qui roule
Enfin Montparnasse. Tout le monde descend. Hélas, tout le monde descend. C’est un véritable bouchon de valises cette station. Toujours du monde. Toujours des tonnes de valises dans tous les sens. Les touristes qui s’arrêtent au beau milieu du quai pour consulter leur plan de métro ; qui cherchent le chemin ; ceux qui discutent une minute pour savoir ce qu’ils vont faire ; les gosses qui sont toujours là où ils ne faut pas ; les usagers qui vont travailler et qui n’en peuvent plus de devoir gravir des montagnes de bagages pour avancer. Et puis il y a moi, qui essaie tant bien que mal à slalomer entre tous ceux là, en évitant de marcher sur les uns, de rouler sur les autres. Dans ces moment là, une seule phrase : « pardon ! Excusez moi » et je fonce. Ca n’arrange pas l’état de l’éponge qui m’habille mais au moins ça permet de quitter cette cacophonie fourmilière le plus vite possible. De nouveau, deux kilomètres de couloirs étroits et encombrés. De nouveau, une dizaine d’escaliers pour monter, descendre, descendre, monter et encore si affinité. Quand enfin, parvient à mon oreille la voix féminine devenue si sexy et rassurante, annonçant les voies de départ, je suis lessivé, stressé comme jamais, une véritable serpillière sur pattes. Mais je suis fier ! J’ai vaincu. J’ai réussi à survivre au métro mangeur d’hommes à valises à roulettes. Il n’y a plus qu’à s’installer dans le train ; reprendre mon souffle ; attendre que la climatisation fasse ce qu’on attend d’elle et le week-end peut commencer.
Ca, c’est le meilleur des cas. Parce qu’il peut y avoir une fin alternative. Celle qui me fait arriver à la gare à 9h30 le matin de notre départ, à la recherche de la consigne de bagages (pour ne pas se trimballer cette affreuse boite à roulettes). Vous la trouvez enfin, ce qui n’est pas une mince affaire, je vous le garantie. Vous devez passer un cordon de sécurité encore plus impressionnant que pour entrer à l’ambassade des Etats-Unis, sans oublier de passer au détecteur le sac à dos qui est (comme son nom l’indique) sur votre dos mais que vous aviez oublié, tout obnubilé par le clebs à roulettes qui vous a pourri la vie. Vous tombez sur le cul quand vous découvrez le prix (outrageusement exorbitant) que vous allez devoir payer pour entreposer votre valise pour seulement dix heures. Vous vous arrachez les cheveux pour comprendre comment marchent ces boites en fer (tourner la molette à droite, mettre l’argent, tourner la molette à gauche…). Je vous assure, que vous avez beau essayer de garder tout votre calme et rester dans la positive attitude qui me caractérise (hum !), ben, tout ça cumulé, vous avez vraiment envie de pousser des hurlements hystériques. Surtout quand vous savez qu'il vous reste encore une demie heure de métro (sans la valise du coup) pour aller travailler. Vous êtes trempé comme une souche de marais ; vos bras qui n’en peuvent plus de s’être arrondis pour pas un rond ; vos jambes qui refusent de répondre correctement à vos ordres (vous savez, le genou qui se dérobe sous vous parfois) ; le visage aussi luisant que le ver dans un soir d’été. Le stress qui décide de vous abandonner soudainement et qui vous laisse dans un état proche de l’Ohio (deuxième route à droite après la sortie 25). Bref, ce n’est pas forcément une bonne journée qui commence ainsi. Mais, que ne ferais-je pas pour partir en week-end ?
Ce que dit Eric Il était 10:29 0 Ce que vous en dites
Libellés : Brève de métro
9.7.07
Des vertus de la fête
Des feuilles qui transitent sous le manteau. Une minute d’attention demandée. Un gâteau d’anniversaire original qui s’avance sous les paroles de Besame Mucho en guise de chanson d’anniversaire, reprise en choeur par toute l’assemblée. Un vague frisson qui me parcoure le corps quand je m’imagine à la place de Dame A. C’est chouette les anniversaires tout de même.
Il est une heure du dimanche. La musique change de ton soudainement. Le tournoiement des lumières électrise la piste de danse maintenant entièrement dédiée aux délires de la musique. Disco, électro, retro et slows. Je suis un des premiers sur la piste ; mes jambes n’en pouvaient plus de se retenir. Petit à petit, la petite pièce se remplit. Elvire nous a rejoint, on est prêt à danser jusqu’au bout de la nuit. Se lâcher complètement ; se laisser transporter par n’importe quelle musique. J’aime cette sensation de n’être plus moi. Plus de frein, plus aucune retenue, je me lance dans des numéros que je n’imaginais même pas. Avec ou sans perruque. Mais surtout avec, je me sens devenir un Travolta de pacotille mais un Travolta quand même. Je m’époumone à chanter faux mais je m’en fiche bien parce que ça n’a aucune importance. J’ai chaud, un ou deux boutons de ma chemise se sont encore ouvert. Je suis bien.
La nuit passe trop vite. Le soleil commence déjà à poindre. Le Sage E. n’en peut plus et n’arrive plus à me suivre. Il veut aller se coucher. Pas moi. Je veux encore et encore danser, habiter encore plus longtemps cet espace de liberté. Mais il est déjà sept heures. Un soleil franc a remplacé les étoiles de la nuit. Une balade improvisée dans le jardin recouvert de rosée, tandis qu’on me déclame un surréaliste « mignonne, allons voir si la rose… », rythmé par les cloches de l’église du village. Les visages sont tirés de fatigue. Dj Lolotte continue pourtant à se déhancher devant ses platines. Devant la cheminée, un groupe d’irréductibles exsangues sirotent en se trémoussant le premier café de la journée. Les oiseaux ont repris le contrôle du temps. La nuit blanche tire à sa fin. Le temps est venu de se retirer, de reposer nos corps fatigués. Les notes de Sati sur le piano seront le final enchanteur de cette soirée.
Ce que dit Eric Il était 09:55 2 Ce que vous en dites
8.7.07
Pensée du jour
Ce que dit Eric Il était 19:30 0 Ce que vous en dites
Libellés : Pensée du jour
3.7.07
Green Hospital
Ce film procure une dose bénéfique de calme et d'apaisement dans mon monde de brute actuel. J’ai aimé me laisser happer par les longs plans sur les détails d'une orchidée sauvage, sur les jambes d'une baigneuse barbotant dans les eaux boueuses d’une rivière, sur un couloir trop éclairé d'un hôpital, sur un champ de riz ondulant sous les bourrasques du vent ou bien encore sur une partie de tennis d’un jeune malade sur la porte de sa chambre d’hôpital.
Ce qui dit comme ça pourrait paraître soporifique et répulsif est en fait tout bonnement envoûtant. Il ne se passe pas grand chose, l'état d'esprit du film est plutôt contemplatif. Mais l'ambiance, la nonchalance, le désir latent et amoureux, la mélancolie parfois, les sentiments toujours, la vie tout simplement; les couleurs, les non-dits, les silences, les personnages filmés dans leur simplicité quotidienne sont autant d'éléments qui évitent de sombrer dans le sommeil d'une fin d'après midi, après une journée de travail harassante. Bien au contraire, l'intérêt est sans cesse renouvelé.
Certes, il ne s'agit pas d'un film grand public plein d'effet spéciaux et de facilités scénaristiques à l'américaine, mais d'une oeuvre sensible et intime sur les souvenirs du réalisateur (dont le nom est imprononçable pour un Européen comme moi) de ses parents.
Syndromes and a Century - Apichatpong Weerasethakul
Ce que dit Eric Il était 19:26 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
2.7.07
Amie
Ce que dit Eric Il était 14:35 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'écoute