29.2.08
Mes films du mois de février
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Libellés : Les films du mois
27.2.08
Calme-toi
Ce que dit Eric Il était 15:24 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
La réponse du berger à la bergère
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Libellés : Perles télévisuelles
Comment j'ai trouvé la destination de mes prochaines vacances dans mon assiette
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Cachez cette mort que je ne saurais voir
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Libellés : Ce que j'ai vu
19.2.08
En zappant
Mais comme je suis quelqu'un de sympathique, je vous fais partager ce grand moment de télévision que j'ai pu retrouver sur YouTube.
Et pour les accros, allez jeter un coup d'oeil sur le site M6 Music, ca vaut le coup aussi !
Ce que dit Eric Il était 12:58 0 Ce que vous en dites
Libellés : Perles télévisuelles
Séances de rattrapage
C'est un jour comme les autres à New York. Chacun vit sa petite vie habituelle. Un groupe de jeunes gens fêtent le départ de Rob qui va partir travailler au Japon. La fête bat son plein quand soudain, le sol vibre. Tremblement de terre? Accident? Attaque terroriste? Météorite? Ca sera bien pire. Filmé par un des personnages de la soirée à l'aide d'un caméscope, nous avons un point à chaud, en direct live, sur les événements qui vont bouleverser leur vie. Nous assistons à ce que filme le gars, sans distance narrative ou explicative des événements en cours. Et ça fonctionne à fond. Autant dire que les 20 premières minutes (celles correspondant au film fait pendant la fête de départ) sont plutôt chiantes. Mais à partir du moment où les événements se produisent, c'est sans temps morts. On est plongé au coeur de l'action; on vit la peur, la terreur, la mort, l'angoisse du petit groupe de survivants. Je suis rentré complètement dans le film au point de me retrouver submerger par les mêmes sentiments que les personnages. J'ai eu peur et j'ai été angoissé (demandez aux doigts du Sage E ! Ils s'en souviennent encore). Ce n'est sans doute pas un grand film, loin de là, mais c'est efficace et même diablement efficace. Et c'est déjà très bien. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est autrement plus réussi dans d'autres films (Alien, 28 semaines plus tard...). Parce que Cloverfield est dans ma limite du supportable dans l'angoisse et dans la peur. Alors que je n'ai jamais pu aller plus loin que la scène de la recherche du petit chat dans Alien parce que j'étais trop mal pour continuer. Sans commentaires désobligeants, en vous remerciant !
Cloverfield - Matt Reeves
Un gars découvre par hasard une valise remplie de billets qui devait servir de monnaie d'échange pour un trafic de drogue qui a mal tourné. En s'emparant de cette valise, il déclenche une chasse à l'homme sanglante et impitoyable. Ce film est à l'image des vastes paysages du Texas que filment les Frères Cohen : rude et aride, sans fioritures, sans sentiments, désabusé. Les personnages sont de solides gaillards, avec des gueules marquées par la violence qui semble être comme une seconde nature dans cette région. Le film est noir, sans espoir de rédemption, aux tonalités angoissantes et à peine coloré par un humour absurde et désenchanté. Dans ces paysages qui aspirent au calme et à la contemplation, les frères Cohen lancent leurs personnages dans une aventure qui les dépasse. Moss est un looser qui croit tenir la chance de sa vie en prenant ces quelques billets. Il sent que c'est du lourd, qu'il n'est pas vraiment sûr d'avoir les épaules suffisamment solides pour supporter les conséquences de son acte mais qui le fait tout de même parce qu'il ne peut pas laisser filer cette opportunité. Dommage pour lui, il va se retrouver aux prises d'un tueur psychopathe, un fou au sourire qui fait peur. Pour l'aider à s'en sortir, un vieux shérif qui a perdu toute illusion; qui observe plus qu'il n'agit parce que pour lui agir est déjà trop tard. Le tout est filmé de façon linéaire et avec une froideur glaçante et angoissante; avec une maîtrise magnifique. L'interprétation des acteurs est aussi un vrai plaisir. Tommy Lee Jones est encore une fois parfait, désabusé, marqué par le temps mais qui s'avère être le plus humain de la bande. Josh Brolin est lui aussi magnifique en looser prêt à tout pour avoir sa part de chance. Et puis, il y a Javier Bardem démoniaque, véritable symbole apocalyptique déshumanisé qui fait de son personnage un des meilleurs psychopathes du cinéma américain.
No country for old men - Joel et Ethan Cohen
Margot et Victor ont tout pour être heureux. Ils s'aiment; ils ont une belle carrière dans le même cabinet d'avocats. Une vie parfaite en somme. Pourtant, ils vont être mis en concurrence directe pour l'obtention d'un poste d'associé. La réalisatrice, Lea Faser, explore les deux possibilités et dissèque les conséquences sur la vie banale de ce couple modèle selon que ce soit elle ou lui qui obtient le poste. Sous les beaux atours les lézardes apparaissent. Sous l'image de l'agneau calme et serein se cache le loup endormi et féroce. Le film se veut une satire sur le monde du travail, ses valeurs, ses ambitions mais aussi sur le pouvoir et ses effets sur celui qui le possède, celui qui le subit, celui qui l'observe. La construction en alternance et jeu de miroir est une réussite. Les évènements s'enchaînent sans temps morts. Tout ce qui marquait l'entente parfaite se teinte de rancoeur et de rancune. Les beaux sourires deviennent trompeurs et sournois. Même si sa vision et sa réflexion sont plutôt bien vues, la réalisatrice n'évite pas les clichés des situations : si il est promu, il couchera avec sa secrétaire; si elle est promue, elle cédera aux avances de son patron. En fait, les personnages principaux, Margot et Victor, sont plutôt ratés à cause justement de ces clichés dont ils sont affublés. Dommage parce que les acteurs se démènent pour leur donner corps (excellent Jocelyn Quivrin). Par contre, les personnages secondaires sont très bien croqués à commencer par celui de Thierry Lhermitte, parfait en big boss manipulateur et cynique au sourire de requin. C'est eux qui apportent l'humour et soulignent l'ironie en tant que faire-valoir comiques et observateurs cruels du couple cobaye. A noter la présence de Julie Ferrier, parfaite inconnue pour moi jusqu'il y a peu de temps, mais qui apparaît dans pas mal de distribution de films actuellement (Didine, Ca se soigne, Paris...). J'aime beaucoup cette femme.
Notre univers impitoyable - Léa Fazer
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Libellés : Ce que j'ai vu
18.2.08
Brève de métro # 9
Hier, je me rendais au travail, la mort dans l'âme à l'idée d'être enfermé dans un bureau alors que l'atmosphère appelait à la flânerie. A République, je m'apprête à prendre la ligne 8 quand une jeune femme sort de la rame en courrant, me bousculant au passage. Je me suis dit qu'elle devait être bien pressée cette personne, tout en m'engouffrant dans la rame. La voiture est presque vide et silencieuse. Je m'installe sur un strapontin. A côté de moi, une femme, le visage un peu crispé. En face d'elle, un petit vieux ratatiné sur son siège. Il me semble un peu à l'ouest, sans doute sous l'effet d'une bonne cuite mais sans plus. Les écouteurs dans mes oreilles, je me laisse porter par la musique, la tête ailleurs.
Une station, deux stations sans que rien de particulier ne se passe. Le train-train habituel. A la troisième station, un couple de jeunes touristes anglais entre dans la rame. Il est plutôt charmant et agréable à regarder; elle est mignonne et timide. Ils se sourient sans arrêt. C'est beau l'amour.
Soudain, le vieux monsieur a un sursaut. Il se redresse et dodeline. C’est certain, il est définitivement complètement saoul. Il farfouille dans son sac plastique en maugréant sourdement, le geste et l'attitude peu assurés. Il me semble de plus en plus agité. C'est le genre de personne à partir en vrille sans prévenir et qu'il vaut mieux garder à l'oeil avant qu'il ne vous tombe dessus à l'improviste. Il jette son sac par terre et se met à parler de plus en plus fort. Des mots incompréhensibles pour la plupart. Il est maintenant très agité et se penche d'avant en arrière. Il me fout un peu les jetons mais j'essaie de garder mon sang froid et surtout j'essaie de ne plus le regarder du tout pour ne pas attirer le mauvais œil sur moi. La rame est plongée dans un silence lourd comme une chappe.
Et puis, ce qui devait arriver arriva. Il a purement et simplement pété les plombs. Il s'est mis à hurler comme un aliéné. Encore une fois des choses sans cohérences mais on distinguait aisément quelques noms d'oiseaux que la décence me défend de répéter. Il est parti en total roue libre. Il hurlait et il hurlait avec de grands gestes incontrôlés avec ses bras. Je vois que tout le monde est sidéré. Le petit couple en face de moi a peur. La femme à côté de moi essaie de garder une certaine contenance mais elle n'en mène pas large non plus. Moi, je commence aussi à me laisser gagner par la panique. Le temps me semble suspendu. Le couple de touristes quitte la rame dès que le train s'est arrêté en station. Moi, je perds trop de temps à tergiverser avec moi-même, pour savoir ce que je dois faire. La rame est déjà repartie; il me faudra attendre la prochaine station.
Pendant ce temps, le vieux bonhomme ne s'est pas calmé et semble nourrir sa rage tout seul. Les insultes fusent. Il se lève et se rassoit. J'ai maintenant vraiment les pétoches. Jamais le trajet entre deux stations m'a paru si long. Le vieux a trouvé sa cible. Il s'agit de ma voisine. Elle est immobile et tendue, le regard fixé sur un point imaginaire. Il déverse sur elle un flot ininterrompu d'invectives et d'insultes, d'obscénités verbales et gestuelles.
La rame est arrivée enfin en station. Le vieux s'est mis debout et a commencé à descendre sa braguette de pantalon. S'en était trop pour moi et pour la plupart des voyageurs présents dans cette rame. La femme s'est levée, toujours très droite mais digne et nous sommes sortis sous les cris presque animaux du vieux fou. J'ai vu les passagers en attente de monter dans la rame se raviser et trouver une place dans une autre voiture. Je me suis engouffré dans une voiture voisine et j'ai pu commencer à respirer, tout en ayant les jambes en coton. Je me suis refusé à regarder ce que le fou pouvait bien faire, seul dans sa voiture. Mais à l’expression hébétée de mes nouveaux co-passagers qui regardaient dans cette direction, la situation ne devait pas s’être calmée.
Je suis enfin arrivé à Invalides. Le calvaire cauchemardesque prenait fin. Je crois bien que je n'ai jamais eu aussi peur dans le métro parisien, en pleine journée. Saoulerie ou folie, je ne sais pas trop, peut-être bien les deux d’ailleurs, quoi qu’il en soit, ce type là n’avait plus rien d’humain. Flippant, je vous dis…
Ce que dit Eric Il était 16:50 0 Ce que vous en dites
Libellés : Brève de métro
Du soleil pour moi aussi
Ce que dit Eric Il était 14:48 0 Ce que vous en dites
12.2.08
A l'usine du coeur
Eloïse, 36 ans, est plutôt jolie et a une belle carrière devant elle. Mais elle est toujours célibataire et ça lui pèse, à la longue. Désespérée, elle tente le tout pour le tout et participe à un speed-dating, sorte de tournez manège de la dernière chance. Entre ses désirs et ses réalités, elle ne sait plus trop où donner de la tête et se perd dans des conjonctures obscures sur la vie de couple. Il y en a qui ne seront jamais heureux en amour. Eloïse en fait partie.
Interrogation sur la vie de couple, la notion de bonheur à deux, le rôle de la séduction, sa place parmi les autres. Le film aborde ces thèmes sans jamais s'y intéresser vraiment. Le film est bavard. Chacun y va de sa théorie éculée voir bidon sur la vie et l'amour. Le problème c'est que ça ne décolle jamais de la théorie. Un des personnages du speed-dating dit à un moment que c'est un peu conceptuel. C'est tout à fait ça : ce ne sont que des mots génériques sur des idées bateaux. Ca manque de fond. C'est dépourvu de profondeur. Les personnages sont vains et inconsistants et manquent de chair. Jamais on ne s'attache à l'un ou à l'autre. Au final, ils nous ennuient profondément. Ca parle donc beaucoup. Ca philosophie comme sur un plateau de Mireille Dumas. Ca se veut sans doute un état des choses amoureuses en ce début de nouveau millénaire mais il manque peut-être la sincérité d'une écriture scénaristique fine. Et puis, pour faire encore plus vrai que la vraie vie réelle, on n'hésite pas à en rajouter des couches qui frisent l'écoeurement : la maladie, la vieillesse, le fantasme, les contradictions... Bref, la dernière demie heure est vraiment indigeste. Ca se veut parfois esthétisant : longs plans sur des corps féminins nus et alanguis dans un hammam, esthétique tape à l'oeil qui au final n'apporte rien si ce n'est encore plus de froideur. Ca se veut aussi onirique mais ça plante à côté de la réaction escomptée et cette scène de rêve, cauchemar, fantasme avec gros dinosaure en peluche verte, dans une boîte échangiste est un plantage total.
Les acteurs rament. Et vas y que je pose, vas y que je me regarde jouer. Ils manquent (en plus de tout le reste) d'une vraie direction d'acteur. Chacun fait ce qu'il peut sans jamais s'investir dans l'ensemble. Zylberstein a beau être toute mimi et bien propre sur elle, toujours l'oeil larmoyant, elle n'émeut jamais. Putzulu réussit à faire passer un semblant d'émotion et de sincérité mais le personnage est bien trop fugace pour marquer réellement. Et Bonaffé que j'aime pourtant beaucoup est une tête à claque énervante.Pas grand chose à sauver donc de ce film qui a comme défaut principal de vouloir trop se prendre au sérieux. L'idée pouvait être bonne mais le ton vaguement dogmatique qu'on donne rend tout cela insipide et ennuyeux.
Ce que dit Eric Il était 15:00 2 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
10.2.08
Je suis malade
En moins de deux, les gratouilles sont devenus picotements qui sont devenus des raclements qui sont devenus quintes de toux. La vague sensation que ça ne tourne pas très rond dans mon corps. Je sens que je risque de tomber malade et je n'aime pas ça moi tomber malade.
Je demande conseil à la première pharmacienne que je croise. Elle me donne un sirop qui a le bon goût de celui de mon enfance. Une cuillère à soupe trois fois par jour, ça devrait être suffisant. Bon d'accord, je devrais pouvoir m'y tenir sans trop de difficultés.
Mais il est déjà trop tard. L'équipe microbes a déjà pris une avance certaine sur mon équipe anti-corps. Aux vues de la poussée de fièvre qui m'assomme, une lutte sans merci oppose les deux camps. Moi, devenu simple réceptacle de cette lutte intestine, je ne peux plus rien faire pour donner le coup décisif, celui qui me ferait sortir vainqueur de cette attaque terroriste frontale qui est en train de me terrasser. Je suis devenu un champ de bataille ravagé et grelottant.
Même le médecin aura dû s'y prendre par deux fois avant de commencer à venir à bout de cette fièvre de cheval qui m'a littéralement cloué au lit, samedi matin. Des courbatures partout, la moindre parcelle de peau est d'une douloureuse sensibilité, mes bronches me brûlent atrocement, j'ai des visions délirantes et des vertiges vertigineux. Cette fois, c'est sûr, je suis bel et bien malade. La poisse... D'abord simple rhinopharyngite sans grande conséquence, me voici au final attaqué par une bronchite aiguë. Comme il ne s'agit pas de porter cela au cou toute sa vie, il faut soigner la bête dans la bête. Résultat n°1, trois jours d'arrêt maladie ! Bingo ! Résultat n°2, un traitement antibiotique carabiné. Résultat n°3, ça commence aussi à gratouiller, à picoter et à racler la gorge du Sage E. Je lui avais bien dit de ne pas me faire de bisous sur la bouche à lui aussi...
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7.2.08
Retrospective
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JUNO
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Libellés : Ce que j'ai vu
L'amour en sourdine
Géraldine Pailhas habite Didine avec grâce et charme. Loin de ses précédents rôles un peu fades, elle s'empare de son personnage avec appétit et lui insuffle un souffle de vie convainquant. Elle illumine le film sans se forcer, un très beau naturel qui navigue entre l'étourderie et le dilettantisme. Elle est généreuse, toujours de bonne humeur mais avec une touche de mélancolie, qu'on devine au croisement d'un regard, mais qu'elle s'efforcera de cacher aux autres. Sa rencontre avec le beau et ténébreux Nicolas va bouleverser sa vie (interprété par Christopher Thompson, toujours avec ce charme ravageur qui me fait fondre). Elle ne reconnaît plus sa vie.
Ce film, en dehors de l'histoire d'amour un peu mièvre (ce film n'a pas titillé ma fibre fleur bleue outre mesure), parle de la solitude dans notre société. Il parle de ceux qui arrivent à surmonter cela, en se réfugiant derrière une façade ingénue ou acariâtre; et puis il y a ceux qui ne la supportent pas, cette solitude; qui les pousse à commettre l'irréparable. Tous les seconds rôles de "Didine" sont des solitaires, de Didine elle même, qui s'en accommode comme elle le peut, en passant par Muriel (la copine suicidaire), Mme Mirepoix (la vieille acariâtre), Nicolas et aussi François (l'ex petit ami de Muriel et amoureux secret de Didine) ou encore Sabrina, en quête d'un père qu'elle n'a jamais eu. Ces solitudes se croisent dans le grand chambardement du quotidien, en se donnant l'illusion que tout va bien.
Les seconds rôles sont réussis et bien interprétés. A commencer par Julie Ferrier, étonnante en battante désabusée et suicidaire. Et puis mon chouchou Christopher Thompson, il est pas mal du tout aussi. Et puis il y a Benjamin Biolay. Toujours le même celui là que ce soit à la chanson que dans un film. Toujours cet air de chien battu; cette nonchalance désabusée qu'on a envie de secouer pour qu'il se réveille un peu. Mais malgré ça, il dégage un charme assez étonnant. Un mélange de fragilité enfantine et de têtes à claques Bobo.
Didine - Vincent Dietschy
Ce que dit Eric Il était 08:57 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
6.2.08
Bientôt en concert
Il y en a d'autres où je n'ai pas pu avoir de places :
- Alex Beaupain, le 05 avril au Café de la Danse;
- Zazie, à la Cigale, les 15 et 16 février;
- The Do, la Cigale, le 20 mars;
où les prix étaient prohibitifs :
- Juliette, à l'Olympia, du 03 au 05 avril;
où le Sage E. n'était pas emballé :
- Pauline Croze, le Bataclan, les 10 et 11 mars;
ou bien encore que nous avions déjà vu sur scène :
- Daphné, à la Cigale, le 01 avril.
Par contre toujours pas de nouvelles dates pour :
- Jérémie Kisling (3ème album en cours de réalisation)
- Joseph d'Anvers (2ème album en cours de finalisation)
- Cyrz (on ne sait pas où il en est)
Ce que dit Eric Il était 08:11 4 Ce que vous en dites
4.2.08
Claire Diterzi - Tableau de chasse
Cette fois ci, elle affiche un tableau de chasse particulièrement envoûtant. Elle a sélectionné une petite quinzaine d'oeuvres, sculptures et peintures, et s'est laissé inspirer ou aspirer par celles ci. Elle fait vivre ces oeuvres à travers son prisme atypique et nous plonge dans une exacerbation sensorielle unique. Elle n'interprète pas l'oeuvre, elle la vit, elle en devient un personnage. Elle subjugue tour à tour en bimbo écervelée ou en gouailleuse chanteuse néo réaliste. Elle ensorcelle dans tous les états de la femme qu'elle aime tant mettre en exergue.
C'est bien plus qu'un album que Claire Diterzi nous offre là. Il s'agit d'une création qui dépasse le simple gribouillis d'une chanteuse un peu fofolle. Tous les mots, tous les accords, toutes les mélodies sont ciselés pour donner naissance à un objet d'art d'une nouvelle génération. Une expérience artistique qui sonnerait comme l'hallali d'une certaine médiocrité de la chanson française actuelle; qui s'interdirait la moindre facilité pour créer un objet maniériste.
Toujours servi par cette voix formidable et par sa musique ravageuse, son album s'écoute d'une traite, sans temps mort, avec un plaisir qui s'amplifie toujours plus. Ce genre de plaisir qui donne envie d'appuyer sur le bouton de relecture dès que les notes du dernier morceau s'estompent.
C'est avec impatience que j'attends sa prestation sur scène. Elle sera sur la scène du Théâtre National de Chaillot, du 22 au 25 février prochain.
Ce que dit Eric Il était 18:35 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'écoute
3.2.08
En direct live
Ce que dit Eric Il était 11:35 0 Ce que vous en dites
1.2.08
La goutte et la fenêtre
Ce que dit Eric Il était 12:53 0 Ce que vous en dites
Dépoussiérage
Ce que dit Eric Il était 11:38 0 Ce que vous en dites