31.10.08
Mes films du mois d'octobre
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Libellés : Les films du mois
Constatation # 170
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Libellés : Ce que je constate
30.10.08
Un lieu incertain - Fred Vargas
Je ne suis pas un fan de littérature policière. Loin s'en faut. Pourtant, je lis les romans de Fred Vargas avec délice. Je devrais dire que je les dévore. Son dernier roman, Un lieu incertain, n'a pas fait exception. Je me suis plongé dans cette nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, le pelleteux de nuages, avec passion. Tellement bien que mardi, j'ai raté mon changement de métro (deux stations dans le nez, tout de même) et du coup m'a fait arriver en retard au travail.
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Coldplay - Viva la Vida or Death and all his friends
En voila un album qui fait du bien à écouter sans se prendre la tête. Les anglais de Coldplay signent leur quatrième opus en alignant une belle série de tubes aux mélodies entraînantes et entêtantes (entendez par là qui restent en tête). Au son pop rock habituel, ils ampoulent tout cela de cordes (violons et violoncelles) toujours très efficaces pour marquer les esprits. Ce n'est sans doute pas d'une très grande finesse ni d'une très grande originalité mais l'ensemble s'écoute avec un plaisir certain. Quelques morceaux marquent plus que d'autres comme le tubesque Viva La Vida mais aussi le joli Yes. L'introduction orchestrale de l'album ( Life in technicolor) et le morceau final (Death and all his friends) sont deux morceaux remarquables et agréables.
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Blanche Neige d'Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj avait envie de faire un grand ballet; raconter une histoire belle grâce à la danse. Il voulait sa Belle au Bois Dormant, sa Cendrillon. Mais plus habitué aux sujets abstraits, je me demandais bien ce qu'il allait bien pouvoir donner dans un registre plutôt classique (antique?). En même temps, il n'en est pas à son premier coup d'essai. Il avait déjà donné sa propre version du Sacre du printemps (passage obligé de tout chorégraphe contemporain) et de Roméo et Juliette. Cette année, ce n'est pas le Théâtre de la Ville qui allait accueillir le nouvelle création de Preljocaj mais le théâtre de Chaillot. La salle est moins bien (les sièges sont dans un état épouvantable) mais la scène est grande est permet des mises en scène imposantes. C'est bien ce qu'il fallait pour Blanche Neige.
Tout le monde connaît ce conte des frères Grimm. La pauvre petite orpheline victime de la cruauté de sa marâtre de belle mère, jalouse de sa beauté. Tout le monde a en tête les images colorées du film de Walt Disney, le chasseur dans la forêt, les petits animaux aux yeux mignons, les sept nains, la pomme et le baiser du Prince. Preljocaj respecte l'atmosphère conte de fée. C'est très beau visuellement (costumes de Jean Paul Gautier et décors). C'est très beau aussi au niveau de la danse. On retrouve la gestuelle chère à Preljocaj et il signe de très beaux duo et des ensembles d'une grace légère. Il apporte des moments de violence principalement avec la méchante sorcière mais aussi des moments oniriques sublimes comme l'arrivée des sept nains, harnachés et exécutants une danse aérienne le long d'une parois de plus de 10 mètres. Le tout est accompagné de riches extraits du travail de Malher.
La critique bougonnante reproche le côté beau et historié de la pièce. Pour eux, l'ensemble manque de profondeur ésotérique ou je ne sais quoi qui enclencherait leurs masturbations intellectualisantes. Ce genre de personnes qui pense que la danse contemporaine doit être violence et abstraction; qui doit apporter le mal être plutôt que le bien être. Mais bon sang, laissez nous aussi aimer ce qui est beau. Preljocaj prouve, n'en déplaise aux plumes fourchues, qu'il peut associer sa dance contemporaine avec les héritages classiques. Qu'il peut aussi faire aimer la danse aux plus grand nombre grâce à une histoire limpide qui ne vous laisse pas cette impression, parfois désagréable, de "qu'est ce qu'il a voulu dire". Certes, la danse, et principalement la contempraine, ne se comprend pas mais se ressent. Mais quand un trait de comprehenssion éclaire une danse aussi belle, on ne va tout de même pas nier notre plaisir? Le Blanche Neige de Preljocaj a tout pour devenir un grand classique de la danse. Et j'espère le voir et le revoir souvent. Un peu comme le Sacre du Printemps de Pina Bausch.
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29.10.08
Blindness
Un homme, en pleine rue, tombe aveugle. Comme ça, à l'improviste. Puis, comme une traînée blanche, plusieurs personnes qui ont été en contact avec cet homme deviennent aveugles aussi. L'épidémie de cécité se propage dans le pays à une vitesse fulgurante. Pour endiguer cela, les autorités mettent en quarantaine ces malades dans un hôpital désaffecté où, rapidement, ils sont livrés à eux mêmes, privés de tout repère. La volonté de chacun à survivre à n'importe quel prix fait renaître chez eux des instincts primitifs les poussant à une violence destructrice. Parmi tous ces malades, une femme, enfermée volontaire, qui n'est pas touchée par ce "mal blanc" tente d'organiser un semblant de vie quotidienne et civilisée.
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28.10.08
27.10.08
Blog anniversaire
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To be straight with you - DV8, Physical Theater
La programmation danse de la Maison des Arts de Créteil est souvent alléchante. Oui, mais quand même, il faut y aller là bas. Je sais bien que ce n'est pas le bout de monde mais tout de même, c'est loin. Que ce soit en métro ou en auto. n'est ce pas mon Sage? Mais, vendredi soir, en intrépides baroudeurs que nous sommes, nous avons affronté tous les dangers vaillamment. Le passage là bas de la compagnie anglaise DV8 dans le cadre du festival d'automne nous a suffisamment motivé pour faire ce grand voyage.To Be Straight With You - DV8, Physical Theater - Lloyd Newson - Maison des Arts de Créteil
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Les aléas de ma mémoire musicale # 34
Do i believe?
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24.10.08
Comedy - Nasser Martin-Gousset
Comedy marquait le début de notre année au Théâtre de la Ville. Avec lui, recommençaient nos bonnes vieilles habitudes qui rythment nos passages là bas. Ça commence toujours par un dîner sur le pouce au Sarah B, juste à côté du théâtre. Le service est rapide et sympathique. Ça nous permet de nous poser avec les copains et les copines, histoire de discuter un peu avant le spectacle.
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23.10.08
En un tour de main
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Alex Beaupain - 33 Tours
Je n'avais pas laissé suffisamment de chance à Alex Beaupain. Découvert au hasard d'une programmation de France Inter, j'avais acheté son premier album, Garçon d'honneur, sur un coup de tête. C'était en 2005. Je me souviens avoir beaucoup aimé la voix, chargée de tristesse. Exactement comme les textes de ses chansons, sans aucune fioritures musicales, que je trouvais dépressive. J'avoue que la tristesse et le chagrin qui transpiraient de l'écoute de l'album m'ont vite fait de le ranger dans la discothèque et de l'oublier, sans percevoir la beauté des textes, la mélancolie et la poésie des paroles, la colère aussi. Et puis, il y a eu les Chansons d'Amour de Christophe Honoré où les chansons de ce premier album étaient interprétées par les acteurs. Les textes prenaient alors toutes leur force avec les images d'Honoré. Cet album âpre était en fait une histoire personnelle. Après ce film, j'ai écouté en boucle et en boucle le Garçon d'honneur et la BO du film, trouvant toujours et encore plus de grâce aux textes, plus de force dans les mélodies toutes simples sans être simplistes.Un césar sous le bras après, revoici Alex Beaupain avec un 33 Tours, titre de son dernier album. L'atmosphère du disque est différente. La mort et le deuil sans être absents sont moins présents. Les textes sont plus légers sans pour autant perdre en poésie. Les chansons racontent un homme qui se relève tant bien que mal. La mélancolie s'insinue parfois mais l'instinct de survie gagne la partie. Les mélodies aux sonorités parfois presque joyeuses soulignent néanmoins toutes les difficultés de ce réveil à la vie.
A noter le très beau titre Comme la pluie, entendue dans la bouche de Gregoire Leprince-Ringuet, dans le très beau dernier film de Christophe Honoré, la Belle Personne.
Alex Beaupain sera en concert à Paris, au café de la Danse, le 9 février 2009.
Alex Beaupain - 33 Tours - Naive
Son Myspace
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Armide au Théâtre des Champs Elysées
L'opéra baroque, c'est chiant. Partant de ce postulat à caractère bien arrêté et bien entendu sans fondements (quoique!), il n'a pas été facile au Sage E. de me convaincre à aller voir Armide de Lully, au Théâtre des Champs Elysées. Il a eu beau me rassurer en me le vendant genre oui mais c'est chorégraphié par Jean Claude Gallotta, tu l'aimes bien Jean Claude Gallotta? C'est joué par les Arts Florissants de William Christie, tu les aimes bien les Arts Florissants? Et puis c'est mis en scène par Carsen, tu sais Carsen? Et puis, il y a aussi le beau Marc Callahan dans la distribution, rappelles toi, à Lyon.Je ne saurais trop dire sur la qualité des chanteurs. Je ne suis pas un spécialiste. Mon jugement sera donc, comme d'habitude, j'aime ou je n'aime pas. J'ai aimé Stéphanie d'Oustrac qui interprétée avec force et conviction la magicienne Armide. Le timbre de voix est jolie et la voix puissante, couvrant sans difficulté la voix de ses partenaires masculins qui eux manquaient cruellement de coffre. Elle n'a pas juste interprété une partition, elle est Armide; femme fatale, presque tragique, puissante et fragile. Je n'ai pas aimé les chanteurs masculins, tous faiblards vocalement, même si j'ai bien aimé l'intensité du timbre de Anders Dahlin au dernier acte. Je n'ai pas aimé que Marc Callahan ne reste que deux minutes sur scène au début du deuxième acte. Pas de prestance, pas de présence, pas d'éclat. Loin de la bonne impression qu'il m'avait laissé à Lyon.
Armide - Jean Baptiste Lully - Théâtre des Champs-Elysées - Christie/Carsen/Gallotta (Vu le 14/10)
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22.10.08
21.10.08
Séraphine
Quand Séraphine ne déambule pas dans la campagne, elle frotte planchers et draps blancs. Séraphine est femme de ménage la journée dans les familles aisées de Senlis. Mais, la fin de service venue, elle troque le plumeau pour le pinceau. Car Séraphine, depuis qu'un ange lui ait apparu, peint. Dans sa chambre, éclairée à la bougie, elle compose des oeuvres empreintes de naïveté. Des compositions florales principalement. Reconnu et soutenu par un collectionneur d'origine allemande, son travail connaît une petite notoriété qui ne l'empêchera pas de sombrer dans la folie et de mourir seule et dans le plus grand dénuement dans un asile psychiatrique.
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Eric
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20.10.08
AIR à Pleyel
Enfin l’occasion d’aller entendre en live les dandys de la musique électronique française. En même temps, la salle Pleyel serait elle un endroit adéquat pour ce type de musique ? J’avoue avoir eu quelques réticences. Cette salle a une telle aura guindée que je me suis dit que l’ambiance serait bien plombée.On nous rabâche les oreilles avec le bobotisme des fans de AIR. Oui, en effet, le public est très bon chic bon genre trentenaire. Moi le premier, je me suis mis à ce groupe après une critique dithyrambique de Télérama. Bah, on trouve ses références là où l’on peut. Ce n’est pas pour autant que j’adhère aux propos sans fonds de cette catégorie bien propre de la population (pas entièrement en tout cas). Pourtant, surprise, le public est relativement jeune, à parfois très jeune. Je me suis même dit que le concert allait peut-être plus mouvementé que je n’osais l’espérer.
Ce soir là, je n’étais pas de toute première fraîcheur. La semaine avait été difficile. La fatigue et le stress plombaient l’ambiance de mon week-end. A tel point que ma bonne vieille douleur hiatale me vrillait le plexus solaire sournoisement. Un de ces soirs où je me sens malheureux et vieux, la tête remplie d’idées noires. Et puis AIR a commencé à jouer. Je me suis vite fait avoir par leurs rythmes évanescents, leurs sonorités planantes. J’ai eu l’impression cette agréable sensation de bien être. D’être seul parmi les autres, présents dans la salle. J’entendais bien leurs applaudissements et leurs manifestations de joie, mais je n’étais pas avec eux. J’étais dans mon salon à regarder les deux versaillais jouer pour moi et rien que pour moi. N’avoir rien d’autre à faire que des les écouter. Pas d’interférences. Se laisser aller au plaisir de l’écoute. Tellement bien, que tous les nœuds de stress se sont ouverts, les uns après les autres. Cette agréable sensation de me laisser porter par ce que j’écoutais et partir. Loin. Loin de tout. Loin de ma semaine de merde. La zen attitude s’est emparée de moi. La douleur a disparu. Mes nerfs se sont relâchés. Tellement relâchés que le manque de sommeil s’est réveillé en moi. Comme si plus rien ne l’empêchait de s’ouvrir à moi. A la fin du concert, je ne pouvais plus retenir me bâillements. D’ailleurs, je n’avais pas envie de les retenir.
Je me suis senti détendu. J’en avais oublié les bienfaits. Je suis sorti de la salle euphorique et boosté. Fatigué certes, mais de cette fatigue que l’on sait pouvoir combler par une bonne nuit de sommeil sans agitations, sans rêves perturbateurs.
Et si AIR était mon yoga personnalisé ? Il faudra que je réessaie.
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Eric
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Libellés : En concert
Joseph d'Anvers au Nouveau Casino
La salle est petite, presque intime. Pourtant, la foule est dense. L’intimité au coude à coude. L’ambiance est bon enfant. Des conversations animées presque entre amis se développent ici et là. Nous trinquions, ce soir là, à nos retrouvailles. Les Dames du Manoir étaient de retour de vacances. Nous prenions aussi plaisir à retrouver Joseph, presque deux ans après son passage à la Maroquinerie.Toujours aussi impressionnant sur la scène l’ami Joseph. La voix toujours aussi chaleureuse. De celle qui vous remue les sens dès qu’il ouvre la bouche. Il a toujours cette belle prestance physique. Autrement dit, il est toujours aussi beau cet homme là. Son spectacle est toujours autant en décalage par rapport à ces albums studio. Toujours très rock, beaucoup plus pêchus. Les orchestrations diffèrent et donnent aux morceaux une atmosphère plus vivante. Cette fois encore, le spectacle est gonflé aux guitares électriques. Encore plus qu’au dernier concert où nous l’avions vu. La salle pourtant reste toute en retenue. Est-ce du plaisir toute en dévotion ? Ce n’est pas du déplaisir en tout cas. Les cous qui dodelinent ; les corps qui se déhanchent sans ostentation, prouvent que le résultat plait. Je ne sais pas, il a fallu une bonne heure de concert pour que l’ambiance décolle sans pour autant atteindre l’hystérie.
Joseph d’Anvers a surtout chanté les nouveaux morceaux. Celui de son album Les jours sauvages. Cet album sorti depuis juin dernier sans être aussi fort que les Choses en face (sans doute l’effet de surprise en moins), est malgré tout un album qui s’apprécie avec le temps. Le piège dans lequel il ne faut pas se laisser tomber est de ne pas lui laisser plus que la chance de la première écoute. Car en effet, il y a des redites, des redondances avec le premier album. Sa façon de chanter qui rappelle bien souvent Dominique A peut parfois anesthésier l’oreille et du coup, avoir cette impression que toutes les chansons se ressemblent. C’est un peu ainsi que le Sage E. l’a appréhendé. Mais en persévérant, on se rend compte que l’album recèle de bien belles pépites. Le concert, avec ces modifications d’orchestration, a sans doute rendu une meilleure individualité aux chansons. Je ne sais pas trop comment dire ce que j’ai ressenti. Une impression très agréable de redécouverte de l’album. Et puis sa voix beaucoup plus ample sur scène qu’en studio a fait le reste pour emporter mon adhésion.
Sur scène, il a voulu avoir ses invités. Pourquoi pas. Ca provoque souvent de beaux duos. Même si Money Mark est venu chanter le Kids avec lui, il n’aurait pas dû lui laisser le micro pendant presque vingt minutes. Cela a rompu le rythme du concert. La salle venait à peine de se réveiller et cette coupure l’a fait retomber dans sa réserve. Il a dû batailler ferme pour que l’ambiance reprenne.
Vers la fin, il a repris quelques morceaux du premier album, à mon plus grand plaisir, réveillant ainsi le public. Presque deux heures de concert, sans ressentir cette lourdeur dans les jambes. Je n’étais pas forcément en grande patate mais ce que j’ai vu et entendu sur scène m’a fait oublier la fatigue. Un bon moment, donc. On continue à lui trouver ce charme, et physique et vocal, qui nous plait bien à nous quatre.
Je pense que je vais me laisser tenter par sa nouvelle date parisienne, en février 2009, au Café de la Danse. A près tout, profitons de le voir dans ces petites salles avant que sa notoriété (et je suis sûr qu’elle va augmenter rapidement) ne l’oblige à remplir des salles moins humaines.
Joseph d'Anvers au Nouvedau Casino (Vu le 07/10)
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Libellés : En concert
19.10.08
Vicky Cristina Barcelona
Le Woody Allen de l’année est sorti. Et bien entendu, le petit Ulysse de Télérama a les yeux qui pétillent d’exaltation et de bonheur à peine contenable tellement il est fort. Il est de nouveau taxé de meilleur film depuis dix ans pour le réalisateur. C’est dingue ça. Je crois bien que je ne connais pas un seul réalisateur qui puisse se targuer de faire son meilleur film de sa carrière tous les ans. Mais bon, c’est comme ça. Woody Allen bénéficie d’un capital sympathie à toute épreuve parmi l’Intelligentsia hexagonale. Ce n’est certes pas toujours très mérité, surtout depuis dix ans… Bref ! Il n’empêche que pour ce dernier film, la critique a vu juste.Deux jeunes femmes américaines s’offrent des vacances très chics en Espagne, à Barcelone. Vicky est une jeune artiste blonde qui se cherche dans son insatiable incertitude. Cristina est son contraire ; brune, elle sait ce qu’elle veut et attend de sa vie. Elle est prête à faire le grand saut de la vie à deux. Barcelona est cette superbe ville espagnole, cosmopolite, charmante. La Barcelona de Woody Allen est une image d’Épinal, de celle qui plaît tant aux touristes américains. Pendant ce séjour, elles sont abordées par un hidalgo aux sourires et à la franchise désarmants qui leur propose tout simplement une partie de jambes en l’air à trois. Cette rencontre va bouleverser la vie de chacune.
Raconter comme une fable, avec voix off (pas toujours employée à bon escient, malheureusement), le film de Woody Allen dresse une vision acerbe et caustique des rapports amoureux de nos contemporains. La séduction, la consommation, la jalousie, la tromperie, l’ambiguïté, l’insatisfaction sont décortiqués par l’œil toujours critique du cinéaste. Un marivaudage, un brin sulfureux, pensez donc, Allen sort pour la première fois de ses sentiers battus et rassurants hétérosexuel. Oh rien de bien révolutionnaire non plus, hein. Juste un fougueux mais c'est déjà beaucoup.
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Libellés : Ce que j'ai vu
16.10.08
Toi + Moi + Vous
Découvrez Grégoire!
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Libellés : Ce que j'écoute
Le tic tac du clavier me manque
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Eric
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15.10.08
Le Louvre et Pithagore
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Libellés : A l'objectif
13.10.08
Brève de métro # 12
Découvrez Romantic Flutes Orchestra!
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Eric
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Libellés : Brève de métro
9.10.08
Facebook Folies
Moi :
Lui :
Moi :
- C'est moi qui rit comme une baleine maintenant !
Moi :
- Ne t'inquiète pas, j'assure mes arrières !
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7.10.08
Titanesque
Il n'empêche que cette première symphonie de Gustav Malher, celle nommée Titan, que j'ai pu écouter tout à l'heure à la Salle Pleyel (une première pour moi), est une exquise bouffée de musique. Grandiose et magique. A la fois musclée et toute en finesse. Un régal.
En fermant les yeux, on verrait presque une chevauchée fantastique qui traverserait le grand écran de mon imagination. C'est vrai que j'ai parfois pensé à Fantasia de Disney. Sa musique, sans doute novatrice et annonciatrice de la musique moderne (contemporaine?), a influencé des musiciens allant de Stravinski à Nino Rota.
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2.10.08
Rigoletto - Giuseppe Verdi
Comme son nom ne l'indique pas, cet opéra de Verdi est un drame exemplaire. On dirait presque une tragdie grecque. Comme le dit le Sage E., Rigoletto est trésor musical. Tout le monde connait au moins un air ou deux de cet opéra là, parce que largement utilisés à la télévision dans des publicités jambonesques, par exemple, ou au cinéma.Rigoletto - Giuseppe Verdi - Opéra Bastille
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I'm singin' in the rain
Découvrez Gene Kelly!
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1.10.08
Constatation # 169
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Eric
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Libellés : Ce que je constate





