31.10.08
Mes films du mois d'octobre
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Libellés : Les films du mois
Constatation # 170
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Libellés : Ce que je constate
30.10.08
Un lieu incertain - Fred Vargas
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Libellés : Ce que j'ai lu
Coldplay - Viva la Vida or Death and all his friends
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Libellés : Ce que j'écoute
Blanche Neige d'Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj avait envie de faire un grand ballet; raconter une histoire belle grâce à la danse. Il voulait sa Belle au Bois Dormant, sa Cendrillon. Mais plus habitué aux sujets abstraits, je me demandais bien ce qu'il allait bien pouvoir donner dans un registre plutôt classique (antique?). En même temps, il n'en est pas à son premier coup d'essai. Il avait déjà donné sa propre version du Sacre du printemps (passage obligé de tout chorégraphe contemporain) et de Roméo et Juliette. Cette année, ce n'est pas le Théâtre de la Ville qui allait accueillir le nouvelle création de Preljocaj mais le théâtre de Chaillot. La salle est moins bien (les sièges sont dans un état épouvantable) mais la scène est grande est permet des mises en scène imposantes. C'est bien ce qu'il fallait pour Blanche Neige.
Tout le monde connaît ce conte des frères Grimm. La pauvre petite orpheline victime de la cruauté de sa marâtre de belle mère, jalouse de sa beauté. Tout le monde a en tête les images colorées du film de Walt Disney, le chasseur dans la forêt, les petits animaux aux yeux mignons, les sept nains, la pomme et le baiser du Prince. Preljocaj respecte l'atmosphère conte de fée. C'est très beau visuellement (costumes de Jean Paul Gautier et décors). C'est très beau aussi au niveau de la danse. On retrouve la gestuelle chère à Preljocaj et il signe de très beaux duo et des ensembles d'une grace légère. Il apporte des moments de violence principalement avec la méchante sorcière mais aussi des moments oniriques sublimes comme l'arrivée des sept nains, harnachés et exécutants une danse aérienne le long d'une parois de plus de 10 mètres. Le tout est accompagné de riches extraits du travail de Malher.
La critique bougonnante reproche le côté beau et historié de la pièce. Pour eux, l'ensemble manque de profondeur ésotérique ou je ne sais quoi qui enclencherait leurs masturbations intellectualisantes. Ce genre de personnes qui pense que la danse contemporaine doit être violence et abstraction; qui doit apporter le mal être plutôt que le bien être. Mais bon sang, laissez nous aussi aimer ce qui est beau. Preljocaj prouve, n'en déplaise aux plumes fourchues, qu'il peut associer sa dance contemporaine avec les héritages classiques. Qu'il peut aussi faire aimer la danse aux plus grand nombre grâce à une histoire limpide qui ne vous laisse pas cette impression, parfois désagréable, de "qu'est ce qu'il a voulu dire". Certes, la danse, et principalement la contempraine, ne se comprend pas mais se ressent. Mais quand un trait de comprehenssion éclaire une danse aussi belle, on ne va tout de même pas nier notre plaisir? Le Blanche Neige de Preljocaj a tout pour devenir un grand classique de la danse. Et j'espère le voir et le revoir souvent. Un peu comme le Sacre du Printemps de Pina Bausch.
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29.10.08
Blindness
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Libellés : Ce que j'ai vu
28.10.08
27.10.08
Blog anniversaire
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To be straight with you - DV8, Physical Theater
To Be Straight With You - DV8, Physical Theater - Lloyd Newson - Maison des Arts de Créteil
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Les aléas de ma mémoire musicale # 34
Do i believe?
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Libellés : les aléas de ma mémoire musicale
24.10.08
Comedy - Nasser Martin-Gousset
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23.10.08
En un tour de main
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Alex Beaupain - 33 Tours
Un césar sous le bras après, revoici Alex Beaupain avec un 33 Tours, titre de son dernier album. L'atmosphère du disque est différente. La mort et le deuil sans être absents sont moins présents. Les textes sont plus légers sans pour autant perdre en poésie. Les chansons racontent un homme qui se relève tant bien que mal. La mélancolie s'insinue parfois mais l'instinct de survie gagne la partie. Les mélodies aux sonorités parfois presque joyeuses soulignent néanmoins toutes les difficultés de ce réveil à la vie.
A noter le très beau titre Comme la pluie, entendue dans la bouche de Gregoire Leprince-Ringuet, dans le très beau dernier film de Christophe Honoré, la Belle Personne.
Alex Beaupain sera en concert à Paris, au café de la Danse, le 9 février 2009.
Alex Beaupain - 33 Tours - Naive
Son Myspace
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Libellés : Ce que j'écoute
Armide au Théâtre des Champs Elysées
Je ne saurais trop dire sur la qualité des chanteurs. Je ne suis pas un spécialiste. Mon jugement sera donc, comme d'habitude, j'aime ou je n'aime pas. J'ai aimé Stéphanie d'Oustrac qui interprétée avec force et conviction la magicienne Armide. Le timbre de voix est jolie et la voix puissante, couvrant sans difficulté la voix de ses partenaires masculins qui eux manquaient cruellement de coffre. Elle n'a pas juste interprété une partition, elle est Armide; femme fatale, presque tragique, puissante et fragile. Je n'ai pas aimé les chanteurs masculins, tous faiblards vocalement, même si j'ai bien aimé l'intensité du timbre de Anders Dahlin au dernier acte. Je n'ai pas aimé que Marc Callahan ne reste que deux minutes sur scène au début du deuxième acte. Pas de prestance, pas de présence, pas d'éclat. Loin de la bonne impression qu'il m'avait laissé à Lyon.
Armide - Jean Baptiste Lully - Théâtre des Champs-Elysées - Christie/Carsen/Gallotta (Vu le 14/10)
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22.10.08
21.10.08
Séraphine
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Libellés : Ce que j'ai vu
20.10.08
AIR à Pleyel
On nous rabâche les oreilles avec le bobotisme des fans de AIR. Oui, en effet, le public est très bon chic bon genre trentenaire. Moi le premier, je me suis mis à ce groupe après une critique dithyrambique de Télérama. Bah, on trouve ses références là où l’on peut. Ce n’est pas pour autant que j’adhère aux propos sans fonds de cette catégorie bien propre de la population (pas entièrement en tout cas). Pourtant, surprise, le public est relativement jeune, à parfois très jeune. Je me suis même dit que le concert allait peut-être plus mouvementé que je n’osais l’espérer.
Ce soir là, je n’étais pas de toute première fraîcheur. La semaine avait été difficile. La fatigue et le stress plombaient l’ambiance de mon week-end. A tel point que ma bonne vieille douleur hiatale me vrillait le plexus solaire sournoisement. Un de ces soirs où je me sens malheureux et vieux, la tête remplie d’idées noires. Et puis AIR a commencé à jouer. Je me suis vite fait avoir par leurs rythmes évanescents, leurs sonorités planantes. J’ai eu l’impression cette agréable sensation de bien être. D’être seul parmi les autres, présents dans la salle. J’entendais bien leurs applaudissements et leurs manifestations de joie, mais je n’étais pas avec eux. J’étais dans mon salon à regarder les deux versaillais jouer pour moi et rien que pour moi. N’avoir rien d’autre à faire que des les écouter. Pas d’interférences. Se laisser aller au plaisir de l’écoute. Tellement bien, que tous les nœuds de stress se sont ouverts, les uns après les autres. Cette agréable sensation de me laisser porter par ce que j’écoutais et partir. Loin. Loin de tout. Loin de ma semaine de merde. La zen attitude s’est emparée de moi. La douleur a disparu. Mes nerfs se sont relâchés. Tellement relâchés que le manque de sommeil s’est réveillé en moi. Comme si plus rien ne l’empêchait de s’ouvrir à moi. A la fin du concert, je ne pouvais plus retenir me bâillements. D’ailleurs, je n’avais pas envie de les retenir.
Je me suis senti détendu. J’en avais oublié les bienfaits. Je suis sorti de la salle euphorique et boosté. Fatigué certes, mais de cette fatigue que l’on sait pouvoir combler par une bonne nuit de sommeil sans agitations, sans rêves perturbateurs.
Et si AIR était mon yoga personnalisé ? Il faudra que je réessaie.
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Libellés : En concert
Joseph d'Anvers au Nouveau Casino
Toujours aussi impressionnant sur la scène l’ami Joseph. La voix toujours aussi chaleureuse. De celle qui vous remue les sens dès qu’il ouvre la bouche. Il a toujours cette belle prestance physique. Autrement dit, il est toujours aussi beau cet homme là. Son spectacle est toujours autant en décalage par rapport à ces albums studio. Toujours très rock, beaucoup plus pêchus. Les orchestrations diffèrent et donnent aux morceaux une atmosphère plus vivante. Cette fois encore, le spectacle est gonflé aux guitares électriques. Encore plus qu’au dernier concert où nous l’avions vu. La salle pourtant reste toute en retenue. Est-ce du plaisir toute en dévotion ? Ce n’est pas du déplaisir en tout cas. Les cous qui dodelinent ; les corps qui se déhanchent sans ostentation, prouvent que le résultat plait. Je ne sais pas, il a fallu une bonne heure de concert pour que l’ambiance décolle sans pour autant atteindre l’hystérie.
Joseph d’Anvers a surtout chanté les nouveaux morceaux. Celui de son album Les jours sauvages. Cet album sorti depuis juin dernier sans être aussi fort que les Choses en face (sans doute l’effet de surprise en moins), est malgré tout un album qui s’apprécie avec le temps. Le piège dans lequel il ne faut pas se laisser tomber est de ne pas lui laisser plus que la chance de la première écoute. Car en effet, il y a des redites, des redondances avec le premier album. Sa façon de chanter qui rappelle bien souvent Dominique A peut parfois anesthésier l’oreille et du coup, avoir cette impression que toutes les chansons se ressemblent. C’est un peu ainsi que le Sage E. l’a appréhendé. Mais en persévérant, on se rend compte que l’album recèle de bien belles pépites. Le concert, avec ces modifications d’orchestration, a sans doute rendu une meilleure individualité aux chansons. Je ne sais pas trop comment dire ce que j’ai ressenti. Une impression très agréable de redécouverte de l’album. Et puis sa voix beaucoup plus ample sur scène qu’en studio a fait le reste pour emporter mon adhésion.
Sur scène, il a voulu avoir ses invités. Pourquoi pas. Ca provoque souvent de beaux duos. Même si Money Mark est venu chanter le Kids avec lui, il n’aurait pas dû lui laisser le micro pendant presque vingt minutes. Cela a rompu le rythme du concert. La salle venait à peine de se réveiller et cette coupure l’a fait retomber dans sa réserve. Il a dû batailler ferme pour que l’ambiance reprenne.
Vers la fin, il a repris quelques morceaux du premier album, à mon plus grand plaisir, réveillant ainsi le public. Presque deux heures de concert, sans ressentir cette lourdeur dans les jambes. Je n’étais pas forcément en grande patate mais ce que j’ai vu et entendu sur scène m’a fait oublier la fatigue. Un bon moment, donc. On continue à lui trouver ce charme, et physique et vocal, qui nous plait bien à nous quatre.
Je pense que je vais me laisser tenter par sa nouvelle date parisienne, en février 2009, au Café de la Danse. A près tout, profitons de le voir dans ces petites salles avant que sa notoriété (et je suis sûr qu’elle va augmenter rapidement) ne l’oblige à remplir des salles moins humaines.
Joseph d'Anvers au Nouvedau Casino (Vu le 07/10)
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Libellés : En concert
19.10.08
Vicky Cristina Barcelona
Deux jeunes femmes américaines s’offrent des vacances très chics en Espagne, à Barcelone. Vicky est une jeune artiste blonde qui se cherche dans son insatiable incertitude. Cristina est son contraire ; brune, elle sait ce qu’elle veut et attend de sa vie. Elle est prête à faire le grand saut de la vie à deux. Barcelona est cette superbe ville espagnole, cosmopolite, charmante. La Barcelona de Woody Allen est une image d’Épinal, de celle qui plaît tant aux touristes américains. Pendant ce séjour, elles sont abordées par un hidalgo aux sourires et à la franchise désarmants qui leur propose tout simplement une partie de jambes en l’air à trois. Cette rencontre va bouleverser la vie de chacune.
Raconter comme une fable, avec voix off (pas toujours employée à bon escient, malheureusement), le film de Woody Allen dresse une vision acerbe et caustique des rapports amoureux de nos contemporains. La séduction, la consommation, la jalousie, la tromperie, l’ambiguïté, l’insatisfaction sont décortiqués par l’œil toujours critique du cinéaste. Un marivaudage, un brin sulfureux, pensez donc, Allen sort pour la première fois de ses sentiers battus et rassurants hétérosexuel. Oh rien de bien révolutionnaire non plus, hein. Juste un fougueux mais c'est déjà beaucoup.
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Libellés : Ce que j'ai vu
16.10.08
Toi + Moi + Vous
Découvrez Grégoire!
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Libellés : Ce que j'écoute
Le tic tac du clavier me manque
Ce que dit Eric Il était 09:07 2 Ce que vous en dites
15.10.08
Le Louvre et Pithagore
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Libellés : A l'objectif
13.10.08
Brève de métro # 12
Découvrez Romantic Flutes Orchestra!
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Libellés : Brève de métro
9.10.08
Facebook Folies
Moi :
Lui :
Moi :
- C'est moi qui rit comme une baleine maintenant !
Moi :
- Ne t'inquiète pas, j'assure mes arrières !
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7.10.08
Titanesque
Il n'empêche que cette première symphonie de Gustav Malher, celle nommée Titan, que j'ai pu écouter tout à l'heure à la Salle Pleyel (une première pour moi), est une exquise bouffée de musique. Grandiose et magique. A la fois musclée et toute en finesse. Un régal.
En fermant les yeux, on verrait presque une chevauchée fantastique qui traverserait le grand écran de mon imagination. C'est vrai que j'ai parfois pensé à Fantasia de Disney. Sa musique, sans doute novatrice et annonciatrice de la musique moderne (contemporaine?), a influencé des musiciens allant de Stravinski à Nino Rota.
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2.10.08
Rigoletto - Giuseppe Verdi
Rigoletto - Giuseppe Verdi - Opéra Bastille
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I'm singin' in the rain
Découvrez Gene Kelly!
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1.10.08
Constatation # 169
Ce que dit Eric Il était 22:19 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate