31.5.08
Mes films du mois de mai
Ce que dit Eric Il était 23:45 0 Ce que vous en dites
Libellés : Les films du mois
30.5.08
Le retour d'Anvers
Plus que quelques mois à attendre avant de pouvoir le réentendre sur une scène parisienne. Ca sera le 7 octobre prochain, au Nouveau Casino. J'ai déjà mes places.
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Libellés : Ce que j'écoute
Wax Taylor à l'Olympia
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Libellés : En concert
la Cigale et la Camille
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Libellés : En concert
27.5.08
Beau gosse # 17
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Libellés : Beau gosse
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
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Libellés : Ce que j'ai vu
L'Européen de Carlotti
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Libellés : En concert
26.5.08
Sous le ciel de Paris # 31
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Libellés : Sous le ciel de Paris
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23.5.08
Les fantômes se réveillent
L'invitation d'un ami de lycée perdu de vue depuis longtemps, à son mariage, c'est plutôt une bonne nouvelle, même si je ne pourrais pas l'honorer. On se dit, à se moment là que la vie est vraiment bizarre parfois. Qu'à un moment, on se voyait très souvent et puis soudain plus rien, chacun ayant sa propre vie avec tout ce qui s'ensuit. Ce petit carton d'invitation permet de se remémorer les bons moments, lointains. Et puis, on se dit est-ce qu'on aura encore des choses à se dire après cinq années de silence? Sur ce coup là, je suis assez prêt à tenter l'expérience.
L'invitation à son mariage d'une cousine qui la dernière fois que je l'ai vu, il y a quatre ans, m'a appelé monsieur et qui s'évertuait à me vouvoyer comme si j'étais un vulgaire inconnu, c'est plutôt une mauvaise nouvelle. De celle qui vous fait fulminer en se demandant à quel jeu elle joue. A ce carton là, je ne répondrais pas. Si je le faisais, je crois bien que je serais méchant. Je n'ai pas envie de l'être. C'est fatiguant d'être méchant quand on se force et je suis suffisamment fatigué comme cela pour en rajouter une couche. Et puis, surtout, ça serait inutile, j'en suis sûr.
L'invitation d'un ami à boire le thé, dans son nouvel appartement, alors que j'étais dans l'expectative quant à la suite de cette histoire, c'est une très bonne nouvelle, même si je ne l'attendais plus. Une certaine distance s'est installée, certes, mais l'amitié semble être encore solide.
L'appel d'un cousin qui a coupé les ponts pour d'obscures histoires de famille depuis bien longtemps, ce matin à 8h15, alors que je dormais à poings fermés, c'est une très mauvaise nouvelle. Il était enjoué, lui. Il me parlait comme si on s'était quitté la veille, comme si de rien n'était, la bouche en fleur. Ça a le don de m'énerver. Déjà me faire réveiller par le téléphone n'est pas forcément le meilleur moyen de me mettre de bonne humeur, mais le fait de se faire réveiller par un faux derch de première, ça ne passe pas du tout. Je lui ai demandé ce qu'il voulait. Il voulait prendre de mes nouvelles (bah tien !) et puis avoir l'adresse de ma soeur pour envoyer un cadeau, semble t-il, à son filleul qu'il n'a pas vu depuis le berceau (il va avoir 7 ans, maintenant). Il m'a dit que ça lui ferait plaisir qu'on se revoit prochainement. Je lui ai répondu que ce n'était pas une bonne idée. Ça l'a fait rire, comme si il ne prenait pas ma réponse sérieusement. D'ailleurs, vu le mail qu'il m'a envoyé juste après (il avait tout de même conservé mon adresse e-mail), je me suis bien rendu compte qu'il ne me prenait pas du tout au sérieux. Ce mail sera classé sans suite. Faut pas déconner.
La découverte, par hasard, du profil Facebook de ma petite cousine Marie, m'a plongé dans l'embarras. Passé le moment d'exaltation du genre "c'est pas vrai ! Bah alors ça !", je me suis demandé si c'était vraiment une bonne nouvelle. La dernière fois que j'ai vu Marie, elle avait quatre ans (sombre histoire de divorce en de très mauvais termes des parents). Elle a aujourd'hui 20 ans. A plusieurs reprises, j'ai failli la rajouter dans mes amis Facebook; lui envoyer un message. Mais qu'aurais-je bien pu lui dire? "Salut Marie ! C'est Alexandre, ton cousin ! Tu te rappelles?" Et puis quoi après? Sauf que je suis quasiment certain qu'elle ne se souvient pas de moi. Tout comme je suis certain qu'elle doit se soucier de son vieux cousin comme de sa première dent de lait. Je n'ai donc rien fait. J'ai continué à regarder son profil bêtement et légèrement frustré. C'est la vie.
En écrivant ce post, je me rends bien compte qu'il y a des traits que j'ai tiré sur mon passé et que je ne veux surtout pas voir ressurgir. Toute ma famille périphérique (en dehors de mes parents et de mes soeurs) n'existe plus pour moi. Ils m'ont fait payer ma différence chèrement. Très bien ! Je ne m'en porte pas plus mal. Mais alors qu'on me foute la paix ad vitam æternam. Il y a des fantômes qu'il ne faut pas réveiller. Si jamais ils avaient des velléités de résurgence, je me ferais un malin plaisir à les renvoyer dans leurs tombes anonymes.
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22.5.08
Deux jours à tuer
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Libellés : Ce que j'ai vu
21.5.08
Le retour !
Tin tinlintin ! Tintinlin ! Tin tinlintin ! Tintinlin tin tin !
Tin tinlintin ! Tintinlin ! Tinlin lin ! tinlin lin ! Tin lin !
(Quoi je chante aussi mal sous la douche que sur le blog ?!?)
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20.5.08
19.5.08
Et puis les touristes
On suit les déambulations de ce jeune allemand. On partage ses incertitudes, ses pertes de repères, ses flottements, ses remises en question. Les sentiments du personnage sont à l'image de l'image. Le film, en effet, surtout au début, se perd dans de grands mouvements de caméra sur des paysages tristes et ternes. Une certaine impression de dépression se dégage; une sensation moite de mal être extrêmement bien rendu par le jeune acteur, Alexander Fehling. Mais ce n'est qu'une prise en main d'un nouvel espace. La chronique prend en effet plus d'épaisseur et gagne en densité dès que le héro prend ses repères et gagne en confiance. L'image devient plus lumineuse, la mise en scène moins lourde, le ton moins dépressif même si l'ensemble ne respire pas non plus la joie de vivre.
C'est que le film raconte une prise de conscience. Un travail de mémoire pour un jeune homme qui n'était pas préparé à tout cela. Auschwitz et ses fantômes. Ces ombres que les habitants ne voient plus tant ils font partis de leur paysage quotidien mais qui happent le nouveau venu sans crier gare. Le réalisateur évite l'écueil, lourd de sens, de la froide démonstration. Il privilégie la prise de conscience tâtonnante et confronte les points de vue, les différentes façons de lutter contre l'oubli.
Et après les touristes - Robert Thalheim
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Libellés : Ce que j'ai vu
16.5.08
Constatation # 164
Ce que dit Eric Il était 11:18 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
15.5.08
Le roi de la petite reine
Depuis, je n'ai plus jamais mis les pieds sur une pédale, même d'intérieur. Question d'équilibre, répétais-je à chaque fois que l'ombre d'un soupçon d'une balade à vélo s'annonçait. Ça faisait rire : Alexandre ne sait pas faire de vélo. Ça me faisait rire aussi, seulement c'était de la même couleur que le maillot du Tour de France que je déteste regarder. Ce n'est pas que je ne sache pas faire du vélo, c'est que je ne suis pas en assurance quand je fais du vélo. Voilà, c'est ça ! Je ne suis pas en assurance. En me rappelant le nombre de chute que j'ai eu sur ces engins à deux roues, le nombre de beau soleil que j'ai fait, le nombre de fossés que j'ai visité, le nombre de bleus et de genoux écorchés, je ne pouvais que refuser catégoriquement de remonter sur cet mécanique de torture.
Et en bon Sarthois buté que je suis, j'ai réussi à tenir tête de la façon la plus droite et digne possible (et parfois avec de grosses couches de mauvaise foi), pendant plus de 15 ans. La tête dans le guidon. Pourtant, le Sage E essaie de me remettre en selle depuis 8 ans. Il est tenace presque autant que moi. Le siège de ma forteresse carapacée est devenu plus soutenu avec l'arrivée des Vélib à Paris. Il ne m'a plus lâché depuis.
Lorsque le week-end sur l'île de Ré s'est organisé, il était entendu que, là bas, chacun se déplacerait en vélo. Les moqueries gentilles (mais vexantes pour ma fierté) de Mamounette et de Sissou ont réveillé un esprit de défi. J'allais leur prouver que je n'étais pas un faible ou un lâche. Je ferais du vélo avec eux pour leur prouver que je n'étais pas bon dessus, pour qu'on ne m'embête plus avec cette histoire. La décision prise, je ne me voyais plus reculer et j'ai commencé à angoisser.
Le week-end dernier, je suis remonté sur un vélo. A ma grande surprise, je n'avais pas oublié les bases. Comme quoi, ça ne s'oublie pas, même pour les cancres comme moi. L'équilibre était correct, pas parfait mais suffisant. Il y a bien eu quelques coups de guidon désordonnés mais je n'ai pas vu la fraîcheur d'un talus ou les morsures du bitume. Il y a bien un pont en bois qui a roulé un peu trop près de moi et qui m'a fait une jolie blessure de guerre sur l'avant bras droit, mais rien de comparable avec ce que j'ai vécu dans ma jeunesse.
J'avoue que j'ai pris beaucoup de plaisir à faire ces balades en vélo. 120 kilomètres tout de même, pendant tout le week-end ! Sentir l'air me fouetter le visage. Voir mes avants bras rougir sous les rayons de soleil. Redécouvrir que j'avais plein de muscles dans les jambes et que ça fait super mal au début. Se balader avec la vue et les odeurs des paysages que je traverse. Pouvoir m'arrêter quand je veux et autant que je veux pour prendre des photos. L'impression des jambes de coton que j'ai quand je redescends du vélo après avoir pédalé pendant un bon moment. Le tressautement de ma voix quand je roule sur des pavés (un vrai gamin, je suis parfois).
Bon ! Faut pas pousser non plus, hein ! Ce n'est pas parce que j'ai véloté comme un perdu pendant tout un week-end que je suis devenu un adepte acharné de la petite reine. Autrement dit, vous n'êtes pas prêt de me voir sur un Vélib à Paris ou sur un Bicloo à Nantes ni sur un Vélov à Lyon. Il y a bien trop de voitures à mon goût pour faire du vélo sereinement. Mais pourquoi pas dans les campagnes du Vexin, ou dans le Perche natal (quoi que ça grimpe pas mal par là), ou bien encore sur les chemins de Loire Atlantique.
Ce que dit Eric Il était 22:49 1 Ce que vous en dites
14.5.08
Constatation # 163
Ce que dit Eric Il était 10:35 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
Constatation # 162
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Libellés : Ce que je constate
13.5.08
Le temps d'un week-end
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Les albums prodiges
Ce que dit Eric Il était 10:18 0 Ce que vous en dites
Constatation # 161
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Libellés : Ce que je constate
Ca$h
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Libellés : Ce que j'ai vu
7.5.08
Week-end
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6.5.08
Un monde merveilleux
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5.5.08
Ciao Stefano
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Libellés : Ce que j'ai vu
2.5.08
Les Chroniques de San Francisco
Ca doit être une des premières choses que m'a fait lire le Sage E. quand je suis arrivé à Paris, il y a huit ans (avec La nuit des Princes Charmants de Michel Tremblay). J'en garde encore un souvenir plein d'émotions, moi qui ne lisait, encore à l'époque, que des classiques poussiéreux ou des livres d'histoire (quoi que La Faute de l'abbé Mouret de Zola est toujours un grand plaisir de lecture...). Il n'empêche que la lecture de ces Chroniques a été une des clés de mon changement. Une ouverture d'esprit que je n'avais pas encore, venant de ma province sarthoise. Ça a été aussi, une pierre angulaire, une des nombreuses petites touches qui a construit notre histoire de couple. Un des nombreux points d'échange. Une des nombreuses découvertes dont j'étais avide à ce moment là.
De façon étrange, nous n'avions pas les chroniques à la maison. Juste la version anglaise; la version que le Sage a découverte. Je crois bien que j'ai dû lire les livres via le prêt des Dames du Manoir. Et depuis, plus rien. On a bien sûr regardé la série de téléfilms qui a été tiré des romans avec la délicieuse Laura Linney en Mary Ann Singleton. J'ai lu chacun des autres romans de Maupin (dont le fabuleux Une voix dans la nuit).
La semaine passée, je discutais avec Aurélie du plaisir que j'avais eu à lire les Chroniques. Elle me disait qu'elle les relisait très régulièrement et que ça lui donnait la pêche quand le moral n'était plus là. De plus, avec la sortie du septième et dernier volume de la série, Michael Tolliver est vivant, j'ai eu soudainement l'envie de les relire, tous, sauf que nous ne les avions pas à la maison. C'est une erreur réparée depuis hier. Nous avons acheté ces deux gros pavés que j'ai aussitôt commencé à lire. Ce n'est certes pas très pratique à lire dans le métro car chaque volume est assez lourd et volumineux à transporter; ni très discret, les couleurs de l'arc-en-ciel étant fièrement affichées sur la couverture. Mais quel plaisir de lire cela, bien au chaud sous la couette avant de s'endormir, le soir, ou au réveil, le matin.
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1.5.08
Le grand alibi
Le film de Pascal Bonitzer ne s'attache pas tant à l'intrigue policière et criminelle qui est plus un arrière fond (pas très bien ficelé) pour mettre en lumière les relations et les sentiments d'un groupe de personnes. Le genre d'histoire où Paul aime Camille qui aime Pierre qui aime Cécile qui aime Pascal qui aime Paul, avec les secrets et les non dits qui vont avec. Le problème de ce genre de film couplé à une histoire de meurtre c'est qu'il faut tenir d'une main de fer tous les tenants et les aboutissants sans quoi le scénario peut partir dans toutes les directions et échapper à une logique crédible. Malheureusement, dans le film, c'est bien là que le bas blesse. Après une première partie aboutie, même si un peu longuette, où les personnages sont présentés de façon truculente, le scénario devient faiblard à partir du moment où la mort frappe et pire, il n'évite pas les facilités incompréhensibles, en multipliant les faux rebondissements et les elipses.
Pourtant, le film ne sombre pas dans le grand n'importe quoi et, malgré tout, on continue à regarder les déboires de ces gens là avec intérêt et même plaisir. C'est bien grâce à l'ensemble de la troupe d'acteurs qui apportent folie et fantaisie mais aussi une touche d'inquiétude parfois glaçante. Bonitzer s'appuie sur eux; les filme comme si il faisait une expérience. Il les pressure pour en faire ressortir le venin et la noirceur qui se tapissent sous leurs manières aimables et courtoises. Miou Miou est épatante dans son rôle de maîtresse de maison bien pensante. Mathieu Demy est pétillant en alcoolique dépassé. Lambert Wilson est arrogant en bellâtre (mais alors je veux bien avoir son corps quand j'aurais 50 ans!). Valéria Bruni Tedeschi est toujours aussi charmante. Anne Consigny est troublante. Céline Sallette est touchante. Seul Pierre Arditi est décevant, trop cabot pour être attachant.
Le grand alibi n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, et reste d'une facture trop classique et (peut-être) poussiéreuse mais il reste un gentil polar qui ne marquera pas les esprits mais dont le but est de divertir. Bien meilleur en tout cas que le calamiteux Mon petit doigt m'a dit de Pascal Thomas.
Ce que dit Eric Il était 15:59 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu